LA FIN D'UNE EPOQUE (Le Labyrinthe - Le Remède Mortel)

Tout d’abord, un petit rappel des évènements. En 2012 sort Le Labyrinthe, adaptée de la trilogie littéraire du même nom écrite par James Dashner.

A la réalisation, un illustre inconnu du nom de Wes Ball, qui signe son premier long métrage. Le concept est assez limité, puisqu’on y cause d’adolescents piégés dans un forteresse cachant un gigantesque labyrinthe, mais, le public se montre au rendez vous.

Suffisamment pour que l’aventure continue avec le second opus, La Terre Brulée, un épisode qui transforme le huis clos du premier film en spectacle à mi chemin entre 28 Jours Plus Tard et Mad Max.

C’est donc tout naturellement que nous arrive, début 2018, le dernier épisode baptisé The Dead Cure, autrement dit Le Remède Mortel, en Français.

Un ultime opus dont le tournage, commencé en 2016, fut compliqué par un report de plusieurs mois, à cause d’une blessure de l’acteur principale Dylan O Brien. Lors d’une cascade, celui ci fut blessé et contraint de rester à l’hôpital pour un long séjour.

Un retard qui tombe plutôt mal quand on sait que le film sort à un moment ou les productions pour adolescents du type Hunger Games font partie d’une époque révolue.

Ce qui n’a pas empêché les fans de la franchise de se rendre en masse dans les salles, ou le film a eut son petit succès.

Au niveau du casting, tout le monde rempile, avec, en plus quelques tètes nouvelles, comme Walton Goggins, assez méconnaissable en chef rebelle défiguré.

L’histoire commence juste après les évènements du précédent long métrage. Après avoir été trahis et vue plusieurs membres du groupe emmené par les soldats de la société WCKD, Thomas et ses acolytes sont bien décidé à libérer les prisonniers tout mettant un terme définitif aux activités du groupuscule.

Pour cela, ils infiltrent la dernière ville encore en état dans le pays, un endroit protégé par un rempart et une milice, ou se trouvent les responsables de la firme responsable de tout leurs malheurs.

Dés les premières minutes, Wes Ball et le scénariste T.S Nowlin, déjà à l’œuvre sur l’épisode précédent, décident de ne pas perdre de temps.

Ca démarre à toute allure avec une scène de poursuite à la Mad Max, particulièrement bien fichus.

Le reste ne démérite pas et, dans l’ensemble, ce dernier opus se suit sans déplaisir, égrainant les ingrédients connus qui ont fait le succès de la saga. Beaucoup d’action et de rebondissement, comme le retour, pas forcement justifié, d’un des personnage du premier volet, mais, aussi quelques pertes importantes.

Plus que jamais, Thomas et les autres vont devoir faire des choix parfois difficiles.

Pour ceux qui trouvent la plupart des productions pour adolescents stupides et stéréotypés, il est certains que ce n’est pas ce film qui va vous faire changer d’avis.

Mais, il faut reconnaître que, en terme de spectacle, ce dernier épisode en remontre à pas mal de blockbusters récent, notamment au niveau d’une réalisation clairement à la hauteur.

Au final, le Labyrinthe – le remède mortel demeure un long métrage tout ce qu’il y a de plus acceptable. Et, dans l’ensemble, cette trilogie demeure largement plus fréquentable que d’autres production pour adolescents que j'ai pu voir.