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26 mai 2020

DANS LA LIGNE DE MIRE (Out Of Time / Equalizer 2)

18869212_jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxxDenzel Washington débute sa carrière au début des années 80 avec quelques apparitions dans des films et téléfilms avant de connaitre la consécration en 1989 avec le film d’Edward Zwick, Glory.

Mais, c’est surtout le cinéaste Spike Lee qui parvient à l’imposer dans Malcolm X , ou le comédien a le rôle-titre.

Depuis, Denzel Washington n’a jamais cessé de tourner. A ce jour, ses multiples collaborations avec Tony Scott ou Spike Lee restent dans toutes les mémoires.

Au début des années 2000, après avoir été revenu au premier plan grâce au succès du film d’ Antoine Fuqua, Training Day, le comédien décide de changer de casquette en passant pour la première fois derrière la caméra.

Malheureusement, Antwone Fisher, son premier film, ne connaît pas un grand succès et Denzel Washington doit revoir ses ambitions à la baisse.

Un an avant de retrouver une nouvelle fois Tony Scott pour Man On Fire, le comédien est à l’affiche d’Out Of Time, réalisé par Carl Franklin en 2003.

L’acteur est notamment entouré d’Eva Mendes, Sanaa Lathan, Dean Cain et John Billingsley.

L’histoire se situe dans une petite ville de Floride baptisé Banyan Key. Matt Lee Witlock en est le shérif.

Mais, l’homme est surtout empêtré dans une drôle d’intrigue sentimentale. Fraichement divorcé, il entretient en secret une liaison avec Ann Merai Harrison, une femme mariée à un homme possessif et violent.

Un jour, il décide de l’accompagner à un rendez vous médical. C’est là qu’il découvre tout les deux qu’Ann à un cancer.

Or, les traitements coutent cher et le seul moyen de sauver la jeune femme semble être un voyage en Europe.

Décidé à aider par tous les moyens celle qu’il aime, Matt Lee Witlock décide de voler une partie de l’argent saisie lors d’une opération anti-drogue et de l’offrir a sa maitresse.

Malheureusement, le soir même, un incendie ravage la maison des Harrison et le lendemain, on découvre deux corps identifiées comme ceux d’Ann et Chris Harrison.

Le chef de la police se retrouve en position de suspect numéro 1 dans ce qui ressemble à une affaire de meurtre.

Matt Lee Witlock va devoir tout faire pour découvrir ce qui s’est passé, avant qu’Alex, son ex-femme qui est chargée de l’enquête, ne découvre toute l’histoire et le mette en prison.

Le réalisateur Carl Franklin a bâti la majorité de sa carrière à la télévision et ça se voit très clairement dans Out Of Time.

Sur la forme, le long métrage ressemble aux téléfilms que diffusait TF1 en seconde partie de soirée dans les années 90.

Malheureusement, si le scénario pouvait laisser penser qu’Out Of Time se révèlerait un bon film à suspense, concrètement, il n’en est rien.

Le réalisateur s’attarde déjà longuement sur l’intrigue amoureuse avant d’entrer véritablement dans le vif du sujet.

Une fois piégé, le personnage incarné par Denzel Washington va tout faire pour que personne ne puisse remonter à lui, enchainant les
conneries indigne de sa fonction de policier, comme lorsqu’il va interroger un suspect avant son ex-femme qui enquête sur l’affaire, et finit par se retrouver méler à un second crime, son suspect finissant balancé par une fenêtre.

Je passe également sur les moments ou Matt Lee Witlock bloque un fax important, quand il ne s’arrange pas pour que personne ne découvre que sa maitresse l’a désigné comme unique bénéficiaire d’une grosse assurance vie.

Quant à la révélation finale, je pense que beaucoup l’auront deviné sans même avoir vu le film.

Au-delà d’un scénario incapable de ménager un quelconque effet de surprise et d’une réalisation à côté de la plaque, le principal problème d’Out Of Time est que le film navigue constamment entre plusieurs voix sans jamais en choisir aucune.

On commence par une romance dramatique, puis, ça vire à la comédie parfois grotesque (la situation du policier n’est jamais vraiment prise au sérieux), et ça finit presque en buddy movie (avec l’humour du personnage incarné par John Billingsley, adjoint du sheriff un peu maladroit).

Dans ce foutoir, les comédiens font ce qu’ils peuvent, notamment Denzel Washington et Eva Mendes qui sont plutôt bon même s’ils n’ont pas l’air d’y croire vraiment.

Bref, Out of Time s’apparente à une faute de parcours dans la carrière d’un acteur qui a joué dans de bien meilleurs films que celui-ci.

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En 2013, le réalisateur Antoine Fuqua retrouve pour la 4ème fois Denzel Washington à l'occasion du film The Equalizer. 

A la base, il s'agit d'une série télévisée diffusé dans les années 80. Lorsque le réalisateur s'y attelle, le projet d'adaptation d'Equalizer est déjà passé entre les mains de Russell Crowe, Paul Haggis, ou Nicolas Winding Refn.

Même si le film d'Antoine Fuqua ne connait pas un succès fulgurent en salle, The Equalizer est particulièrement plébiscité à sa sortie en dvd. 

Une reconnaissance mérité, le long métrage se révélant partiellement efficace et réussi, porté par une mise en scène inspiré et un comédien qui trouvait là un rôle à sa mesure.

Pour beaucoup de ceux qui avaient vu le premier Equalizer, il était difficile d'imaginer qu'après une telle réussite, une suite ne voit pas le jour. 

Ce qui sera finalement fait 4 ans après le film original. Pourtant, à l'origine, Denzel Washington n'était pas très enthousiaste à l'idée de tourner cette suite : 

"Je ne m'inquiète pas de savoir si le film appartient à tel ou tel genre, et je ne suis en compétition avec personne. C'est le scénario qui m'intéresse, et celui-ci était meilleur que ce à quoi je m'attendais. Je n'étais pas très chaud pour faire une suite à Equalizer, mais j'ai bien aimé l'idée que le héros soit un chauffeur. Et puis, J'ai une totale confiance en Antoine Fuqua , il sait très bien ce qu'il fait. Nous avons de très bonnes relations de travail."

Outre Denzel Washington, la distribution d'Equalizer 2 comprend également Pedro Pascal, Bill Pullman et le regretté Orson Bean. Seule membre du casting à avoir déja joué dans le premier film, Melissa Leo revient incarner le personnage de Susan Plummer. 

On retrouve Robert McCall vivant désormais à Boston. Officiellement, c'est un simple chauffeur de VTC comme les autres. Il gagne sa vie et habite dans un petit appartement d'un quartier tranquille. 

Mais, il continue en secret à effectuer des missions pour des personnes qui ont besoin d'aide. Notamment lorsqu'il récupère une fillette enlevé par son père pour la redonner à sa mère.

Un jour, il reçoit la visite de sa vieille amie Susan Plummer, mais, quelques semaines plus tard, celle ci est assassiné dans une chambre d'hôtel en Belgique. 

Pour la venger, Robert McCall décide de découvrir la vérité et de punir les coupables comme il sait le faire. Mais, il ignore que cette affaire va le confronter à son passé. 

Autant le dire sans détour : Avec Equalizer 2, Antoine Fuqua ne parvient pas à se hisser au niveau du premier film. Pourtant, il est évident que tout est fait pour que cette suite soit plus réussi. 

Passé une excellente scène d'introduction qui nous permet de retrouver un Robert McCall toujours en grande forme quand il s'agit de rendre la justice de manière explosive, ce nouvel épisode devient plus bavard que son modèle, s'attardant un peu trop sur la petite vie tranquille, en apparence, que s'est contruit le personnage après le premier film.

Robert McCall prend même sous son aile un adolescent à qui il apprend quelques leçons de vie et il faudra attendre une bonne quarantaine de minutes avant que son amie se fasse tuer et qu’il demarre le combat pour la venger.

A l’évidence, les responsables ont voulu creuser un peu la psychologie de ce personnage mysterieux, dont certains éléments de son passé nous sont révélés.

On découvre que Robert McCall avait une femme qui est décédée, et une longue carrière de militaire plusieurs fois décoré.

Autre info : Pour la plupart de ses proches encore en vie, l’homme était officiellement mort après un  accident.

La principal erreur qu’on fait les responsables de cette suite, c’est de vouloir tenter de complexifier un scénario qui aurait pourtant du être aussi simple que celui du premier film.

Trop d’éléments disparates qui donnent au second opus un rythme en dent de scie, là ou The Equalizer brillait notamment par son timing parfait.

Certes, ce nouvel épisode possède ses faiblesses (ce pauvre Bill Pullman ne sert absolument à rien, pas plus que son personnage), mais, il faut lui reconnaître tout de même quelques qualités.

D’abord, l’interprétation toujours aussi parfaite de Denzel Washington, dans un rôle à ce point taillé pour lui qu’on regretterais presque le fait que le comédien ait refusé un troisième opus (il faudra se contenter d’un reboot télé ecrit par les scénaristes de la série Castle avec Queen Latifah)

Ensuite, certaines scènes sont particulièrement reussi et riches en tension. Je pense notamment à la longue séquence finale dans un paysage bientôt dévasté par un ouragan.

Encore une fois, si Equalizer 2 est moins reussi que le premier film, ça rèste un film d’action tout à fait valable et plutôt divertissant. Certains ont qualifié cette suite de nanar, et, pour ma part, je veux bien voir des nanars de ce calibre tous les jours. 

 

 

 

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Commentaires
T
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Je te le confirme.
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B
Je l'avais vu lors d'un de ses passages télé et en effet il n'est pas intéressant du tout.
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A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Pour Out of Time, franchement, je ne te conseille pas de chercher à le revoir, à moins de vouloir te faire du mal. Je suis d'accord pour Equalizer 2, en effet, cette suite ne vaut pas le premier film. Déjà, à la base, Denzel Washington lui mème n'était pas convaincu de l'utilité d'une suite et a accepté surtout par amitié pour Antoine Fuqua. Le climax en pleine tempête est vraiment réussi et reste le moment que j'ai préféré dans ce film.
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B
Quasiment aucun souvenir de Out of time. Equalizer 2 est moins bon que le premier opus, mais reste un film d'action sympa. J'aime bien notamment le climax en pleine tempête.
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