SUPER HERO FAMILY (Black Lightning - saison 1)

Le personnage de Black Lightning apparaît pour la première fois à la fin des années 70 sous la bannière DC Comics.

Après avoir travaillé un temps sur la série Luke Cage, pour le concurrent Marvel, son créateur, Tony Isabella, entend bien en faire le premier super héros noir de la firme DC.

Pour cela, il s’associe avec Trevor Von Eeden, jeune dessinateur qui travaillera par la suite sur d’autres personnage du catalogue comme Green Lantern ou Iron Fist.

Si les aventures en solo du super héros se revelleront assez courtes, à cause de la crise économique qui secoue le pays à l’époque, on retrouvera, par la suite, le personnage à de nombreuses reprises dans des collaborations avec Batman ou Superman, avant qu’il n’intègre la Ligue Des Justiciers.

En 2018, Salim Akim, et sa femme, Mara Brock, tout deux producteurs et scénaristes, annoncent le lancement d’une adaptation du personnage en série, sous la férule de Greg Berlanti, un nom bien connu dans le milieu puisque le bonhomme est responsable de nombreux shows parmi lesquels Dawson, Dirty Sexy Money, Blindspot ou encore, plus récemment, Les Nouvelles Aventures De Sabrina.

Depuis 2012, l’homme est derrière les séries de supers héros DC qui forment, ce que l’on a appelé l’Arrowverse, composé d’Arrow, Flash, Supergirl ou Legends Of Tomorrow.

Contrairement à ces camarades, il a rapidement annoncé que la série Black Lightning resterait unique, ce qui exclut le moindre cross-over avec d’autres personnages, du moins pour le moment.

Pour incarner ce héros capable de manipuler l’électricité, les responsables choisissent le comédien Cress Williams, dont c’est le premier rôle important après des années à enchainer les simples apparitions au cinéma ou à la télévision.

 Christine Adams, sa partenaire principale, à connue un peu le même parcours, passant, notamment, de Terra Nova à Marvel : Les Agents Du Shield.

Quant à China Anne McClain, ce sont surtout les adeptes des production Disney Channel qui vont la connaître puisqu’elle était au générique de la trilogie de téléfilms The Descendant.

Mais, la série peut tout de même s’enorgueillir de posséder au casting le nom du comédien James Remar, qu’on a vu dans un paquet de films allant de Aliens, le Retour à Django Unchained.

A noter également la participation, le temps d’un épisode, d’Antonio Fargas, surtout connu pour son rôle d’Huggy les Bons Tuyaux dans la série des années 80, Starsky & Hutch.

Contrairement à la version papier, ou Black Lightning venait des bas fond de Metropolis, la ville de Superman, l’action de la série se déroule dans la ville de Freeland, ou le personnage à grandit.

Après des années passées à rendre la justice, Jefferson Pierce de son vrai nom, accepte de raccrocher le costume, par amour pour sa femme, Lynn, qui ne supporte plus d’avoir sans cesse peur pour lui et de le voir revenir blessé et presque mourant.

Neuf années se sont écoulés et même si le couple s’est séparé, tout deux restent follement amoureux l’un de l’autre.

Leurs années de mariages leur ont permis d’avoir deux filles : Anissa et Jennifer, toutes deux adolescentes aujourd’hui.

Jefferson Pierce vit donc heureux et en paix, entre son travail de proviseur et son rève de reformer son couple avec Lynn. Mais, sur le terrain, la situation n’a pas franchement évolué

Et s’est même dégradé. Les gangs font la loi dans la ville de Freeland et la violence règne en maitre. Dans ce climat fait de racisme et de drogue, l’insécurité monte en flèche.

Un soir, contraint d’aller chercher Jennifer, en fâcheuse posture dans une boite de nuit, Jefferson Pierce remet le costume de Black Lightning.

Par la suite, il décidera de reprendre la vie de justicier, ignorant que les pouvoirs qu’il possède sont d’origine génétique et qu’il en a fait don à ses deux filles.

Sur la forme, cette première saison de Black Lightning ne propose rien de franchement nouveau par rapport à d’autres séries.

A l’instar de Luke Cage, le programme met en avant la situation des noirs dans l’Amérique d’aujourd’hui. L’une des sous intrigues parle d’une drogue baptisé Green Light, dont les effets rappellent celle du Vertigo, dans la saison 2 d’Arrow.

Mème l’un des rebondissements concernant le personnage de Peter Gambi, ami et mentor de Black Lightning, finit par renvoyer à la série des années 2000, Heroes.

En fait, la vérité originalité de ces 13 épisodes se situe dans les personnages qui peuplent l’univers.

Le héros, Jefferson Pierce, n’aspire pas à sauver le monde, mais, sa famille, puis, par la suite, sa ville. L’une de ses filles, Anissa, se présente comme une militante lesbienne, ce qui demeure assez rare dans une série.

On la verra ainsi en couple avec d’autres filles, montrant la volonté des responsables de casser les clichés.

Mais, le personnage que je préfère dans cette saison est sans conteste Peter Gambi, incarné magistralement par James Remar. C’est lui qui s’est occupé de Jefferson Pïerce quand il était enfant, après la mort de son père.

Cachant ses véritables activités derrière la devanture d’un magasin d’habits, l’homme possède un passé trouble qui nous sera dévoilé au fur et à mesure, faisant de lui un homme aussi imparfait qu’attachant.

Quant au méchant en titre, il se nomme Tobias Whale. Ancien ennemi de Black Lightning qu’il pensait avoir éliminé autrefois, l’individu est aussi malin que cruel et redoutable. Surtout, il possède un véritable don pour repérer et exploiter les faiblesses humaines, ce qui en fait un manipulateur hors pair.

Encore une fois, ce sont véritablement les personnages de la série qui rendent cette saison 1 de Black Lightning plus que recommandable et appreciable. En attendant la suite puisque la série vient d'ètre renouvelée pour une nouvelle saison, cette fois composé de 16 épisodes.