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9 août 2019

QUAND ASYLUM LACHE SES MONSTRES (la saga megashark)

Le cinéma, c’est comme la vie. On y trouve le meilleur, mais aussi le pire. Et en la matière, la société Asylum est une référence. En 2009, la firme lance la franchise Mega Shark. Des téléfilms tourné pour pas cher, sans vedettes, et rivalisant de stupidité aussi bien sur la forme que sur le fond. Aujourd’hui, je vous propose d’embarquer pour un voyage au pays du grand n’importe quoi filmique.


mega shark vs giant octopusOn démarre très fort dés le premier épisode, à savoir Mega Shark Vs Giant Octopus, tourné, donc, en 2009. A la barre, un certain Jack Perez, spécialiste des productions télévisuelles, tellement fier de son oeuvre qu'il préfère se cacher sous le pseudonyme d'Ace Hannah.

Au casting, on trouve un habitué de ce genre de téléfilms, à savoir l'ancien héros de la série Le Rebelle venu surtout payer ses impôts, j'ai nommé Lorenzo Lamas.

La première scène de Mega Shark Vs Guiant Octopus nous immerge directement dans les glaces de l'Arctique. Une simple explosion suffit à y réveiller deux créatures anciennes, à savoir un énorme requin, baptisé Megalodon ou Méga Shark, et une très grosse pieuvre.

Les deux monstres ne tardent pas à s’en prendre à des sous-marins de l’armée et autres bateaux qui traînent dans le coin. Lorsque les militaires décident de les pousser à s’affronter, on est pratiquement à la fin du téléfilm, mais, on peut tout de même enfin se dire qu’on va avoir de beaux combats. Sauf que non.

Si Megashark VS Giant Octopus atteint déjà les tréfonds de la nullité avec ses interminables palabres et ses effets spéciaux foireux, le pire est à venir avec un long combat final entre la pieuvre et le requin, tellement sombre qu’y distingue à peine que les responsables nous refourguent trois ou quatre fois les mêmes plans.

Certains pourront se dire que la société Asylum peut difficilement faire plus mauvais. Il se trompent.


mega shark vs crocosaurusIl faut croire que la formule fonctionne, puisque, à peine un an après le premier film, arrive la suite, à savoir Mega Shark Vs Crocosaurus.

Cette fois, la chose est signée Christopher Douglas Olen Ray, le fils du réalisateur Fred Olen Ray, un grand spécialiste des séries B et Z désormais reconvertit dans le téléfilm pour ménagères.  

Avec Mega Shark Vs Crocosaurus,  le fiston se montre parfaitement à la hauteur et torche vite fait cette oeuvre ou notre requin doit se friter avec un crocodile aussi à l’aise sur terre que dans l’eau. C’est, du moins, ce qu’on est supposé voir, sauf qu’au final, on se retrouve avec un pseudo intrigue mettant en valeur une poignée d’êtres humains dont on se fout, tandis que les deux créatures ne sont qu'accessoires.

Chiant, très bavard, mal joué et mal fait, Mega Shark Vs Crocosaurus pâtit en plus d’idées ridicules sûrement trouvé un soir de beuverie, comme montrer un requin s’éjecter de l’eau pour détruire un hélicoptère en vol.


220px-Mega_Shark_Versus_Mecha_Shark

On poursuit les hostilités avec Mega Shark Vs Mecha Shark, le troisième opus de cette saga absolument pas recommandable, mais, qui doit avoir ses fans puisque l’aventure continue.

Au niveau du casting, on trouve notamment le comédien Christopher Judge, que certains ont peut ètre vu dans des séries comme Stargate SG1 ou The Mentalist, et Elisabeth Röhm, qui, tout comme son camarade, à joué dans pleins de téléfilms et de séries, notamment Angel ou elle incarne un inspecteur succombant au charme du vampire dans la première saison.

A noter également le retour de Deborah Gibson, qui reprend son personnage du premier film.

L'histoire de ce nouveau produit made in Asylulm est centré sur deux spécialistes de la vie sous marine, toujours aidés par l’armée, qui tente de détruire le fameux Mega Shark.

Mais, toutes les tentatives échouent. Jusqu'a ce que le duo ait l'idée d'utiliser une réplique exacte du requin, en version robot, le fameux MechaShark. Une machine qui, à peine mise en route, déraille rapidement et sème la terreur dans la ville de Sydney, en Australie.

Voilà pour les détails de ce troisième épisode qui s'avère aussi foireux que les autres, avec ses scènes catastrophes baclé en CGI.  La grande différence vient du fait qu'Emile Edwin Smith, le réalisateur, a décide de se la jouer Michael Bay.

Autant dire que ça délire sec avec des plans et des ralentis piqués au maître du badaboum, notamment un passage en contre plongé sur la tète d'Elisabeth Röhm.

Le procédé est utilisé n'importe comment, mais, c'est finalement cela qui rend Mega Shark Vs Mecha Shark amusant. Ultra rythmé et complètement débile, ce troisième épisode s'avère pourtant être le plus fréquentable de la franchise, à condition d’avoir un bon niveau de tolérance.


220px-Mega_Shark_vs__Kolossus

Terminons avec le dernier opus, à savoir Mega Shark Vs Kolossus. Pour l'occasion, Christopher Douglas Olen Ray rempile derrière la caméra, tandis que viennent cachetonner des comédiens comme Illeanna Douglas (la maîtresse de Nick Nolte que Robert De Niro tabasse dans Les Nerfs A Vifs de Martin Scorcese).

Sûrement fatigué de se battre avec des créatures animales, notre requin choisit cette fois d’affronter un robot très proche de Terminator.

Tandis que les gouvernements du monde entier préparent un plan d'attaque pour éliminer d'autres Mega Shark, en Russie, des trafiquants tentent de s'emparer d'une substance baptisé Le Mercure Rouge. Mais, ils vont surtout réveiller Kolossus, un robot créé par les Soviétiques et déstiné à tout détruire sur son passage, y comprit un énorme requin qui se aurait l'audace de se mettre en travers de sa route.

Si la franchise avait déjà atteint un haut niveau de stupidité, Mega Shark Vs Kolossus nous prouve que, chez Asylum, on peut toujours faire plus fort en la matière.

Christopher Douglas Olen Ray parvient, en effet, à signer le plus mauvais épisode de la franchise, ce qui n'est pas un mince exploit. Un quatrième et dernier opus réalisé platement et qui permet surtout à la franchise de retomber dans ses vieux travers.

Tandis que notre robot avance très lentement et que le requin se contente de quelques petites attaques occasionnelles, le scénario s’attarde sur une poignée de personnages humains sans intérêt.

Si les responsables tentent d’offrir un semblant d’affrontement de manière maladroite, le spectateur aura déjà fuit depuis longtemps face à des comédiens mauvais comme pas permis et un téléfilm bavard et ennuyeux qui achève une franchise qui, finalement, n'existe que pour des questions pécuniaires.

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Commentaires
T
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Ils sont presque tous dans la même lignée de mega shark vs octopus, ce sont donc bien des navets, hormis mega shark vs mega shark qui est plus rythmé et, je trouve, plus amusant. c'est le seul que je classe dans la catégorie nanar.
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A
j'avoue n'avoir vu que mega shark vs octopus, très décevant pour l'occasion, et plutôt un navet pour ma part...
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