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15 septembre 2020

L'OMBRE DE LA JUSTICE (Batman - Silence / Deathstroke - Knights And Dragons)

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Depuis plusieurs années, les adaptations animées des supers héros du catalogue DC Comics fleurissent en nombres au point qu’un département a été spécialement créé au sein de la Warner Bros.

En 2018, les responsables du studio DC Universe Animated Original Movies annoncent une adaptation du comic book Batman Silence.

Une aventure du chevalier noir parue au début des années 2000 aux Etats Unis et en 2013 en France.

Ecrite par le scénariste Jeff Loeb, ce comic book particulièrement apprécié introduit un nouveau méchant, baptisé Hush (ou Silence chez nous) qui semble bien connaître Batman et va s’acharner à le détruire en utilisant la plupart de ses ennemis contre lui.

Pour ce 35ème long métrage du studio, le casting vocal Américain ne change pas. On retrouve Rebecca Romijn pour la voix de Selina Kyle alias Catwoman, Jerry O’Connell pour celle de Superman, Rain Wilson qui double Lex Luthor et Peyton List qui prête son timbre vocal à Poison Ivy et Batgirl.

Côté Français, Adrien Antoine qui doublait jusque-là Batman cède à place à Emmanuelle Jacomy dont la voix grave est aussi celle de l’acteur Russell Crowe.

A la mise en scène, on trouve un certain Justin Copeland, qui a travaillé sur plusieurs longs métrages du studio en tant que storyboarder avant de se faire la main sur Wonder Woman : Bloodlines, première aventure animé solo de la guerrière amazone.

L’histoire de Batman Silence démarre au moment où Selina Kyle refait surface à Gotham City, lors d’une soirée justement organisée par Bruce Wayne.

Les anciens amants/ennemis ne s’étaient pas croisé depuis plusieurs années, mais, les sentiments reviennent vite.

Pourtant, quelques heures plus tard, Batman découvre que Catwoman à commit un vol pour le compte de Poison Ivy.

Par la suite, tous les anciens ennemis de Batman, dont Harley Quinn ou L’Epouvantail, refont surface pour tuer la chauve-souris.

Au moment d’être capturé, tous évoquent pourtant un autre ennemi qui les a manipulé et forcé à agir. Celui-ci semble bien connaître Batman et demeure prêt à tout le détruire. C’est un méchant que le justicier de l’ombre n’a jamais affronté et dont on ne connaît que le nom : Silence.

Dès l’annonce du projet, les responsables ont évoqué un long métrage plus sombre et plus violent que les autres films du studio.

Force est de reconnaître qu’ils n’ont pas menti tant Batman Silence ne lésine pas sur le sang, notamment lors de certains combats.

Le justicier de l’ombre y apparaît également beaucoup plus tourmenté, a tel point qu’il perd parfois complètement la maitrise de lui-même, notamment dans cette scène ou il croise le Joker et le tabasse à mort dans une ruelle, cédant à la rage.

Le principal problème de Batman Silence provient de son scénario. Clairement, ce qui pouvait marcher sous la forme d’un comics fonctionne beaucoup moins en long métrage, car, l’adaptation convoque beaucoup de personnages sans vraiment les mettre en valeur. Ainsi ; Batgirl apparaît dans une seule fois, lorsqu’elle intervient dans une bagarre. Puis, elle disparaît complètement du récit sans plus d’explication.

De le même ordre d’idée, il est également difficile de croire que certains méchants, tel Harley Quinn ou son compagnon le joker, se fassent manipulés aussi facilement par un individu.

Mais, le plus gros problème provient de l’identité réel de Silence que ses responsables ont changé pour mieux surprendre le public. Sauf que ça ne fonctionne absolument plus.

En effet, difficile de comprendre les motivations du méchant dans la conclusion et son explication pour parvenir à ses fins est plutôt embrouillé.

Au final, Batman Silence demeure une adaptation décevante et brouillonne, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant tous les ingrédients pour réussir cet animé.

deathstroke-knights-dragons---the-movie5f37860f0d409Restons dans l’univers DC Comics avec un autre personnage, que Batman a déjà croisé dans certaines aventures : Deasthroke.

De son vrai nom Slade Wilson, le mercenaire masqué, s’il était déjà apparu dans des séries comme Arrow ou dans le film Suicide Squad, n’avait jusqu’ici jamais bénéficié d’une véritable adaptation de ses propres aventures.

Mais, en 2019, la chaine américaine CW, déja derrière des séries comme Smallville, Buffy Contre Les Vampires ou Flash, commande une série animée sur Deathstroke.

Finalement, le programme se transformera en long métrage, produit notamment par Greg Berlanti.

Deathstroke : Knight And Dragons s’offre un beau casting de voix, parmi lesquels on trouve notamment Michael Chiklis pour le héros en titre et Sasha Alexander.

L’histoire se divise en deux parties. Dans la première, tout commence au moment de l’attaque de la maison de Slade Wilson, alors que ce dernier est en mission dans un autre pays.

Lorsqu’il rentre, sa femme, l’ancien soldat Adeline Kane lui reproche une vie de mercenaire dont elle ignorait l’existence. Quant a son fils, Joseph, il a été enlevé par un individu qui se fait appeler le Chacal.

S’il parvient à le sauver, Deathstroke ne peut empêcher le garçon d’être gravement blessé. En représailles, son épouse lui demande de rompre tout contact avec elle et son fils.

La seconde partie commence dix ans plus tard. Slade Wilson est toujours un mercenaire efficace et très demandé. Mais, un soir qu’il rentre de mission, il découvre un message venant d’une organisation qu’il pensait avoir détruit.

Faute de Deathstroke, ces derniers ont kidnappé Joseph et compte utiliser ses capacités transmises par son père. Slade Wilson va devoir plonger en en fer pour tenter, une nouvelle fois, de le sauver. Mais, les surprises et les dangers seront plus nombreux que prévus.

Sur la forme, Deathstroke : Knights And Dragons se distingue considérablement des autres productions animé DC Comics.

Le film, classé R aux Etats Unis et interdit aux moins de 12 ans en France, ne mégotte absolument pas sur la violence, notamment dans les scènes de bagarres ou le sang coule à flot et les membres humains volent en tous sens.  Par exemple, dans la scène d’ouverture, le film montre Deathstroke brandir la tête décapitée et dégoulinante d’un politicien sous le nez de sa future victime.

Malheureusement, Deathtroke : Knights And Dragons pâtit d’une animation très pauvre et loin de standard habituelles de ce genre de productions.

Le scénario est plutôt bien écrit et place Slade Wilson face aux erreurs qu’il a pu commettre dans le passé, ou aux contradictions imposé par son rôle de mercenaire.

Malgré ses défauts, difficile de bouder son plaisir devant ce film certes imparfait, mais, jouissif, divertissant, et devant lequel on ne s’ennuie jamais.

 

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