Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
films and séries
Derniers commentaires
Publicité
films and séries
Archives
25 août 2020

FACE A LA MORT (La Maison Qui Tue)

La_maison_qui_tue

Évoquer le cinéma de genre anglais des années 60 ramène invariablement à parler de la célèbre société Hammer Films.

C’est pourtant oublier qu’il existe, à l’époque, une autre firme concurrante baptisé la Amicus Production.

Fondé en 1960 par le scénariste Milton Subotsky au moment ou le succès de la Hammer commence à décliner, la Amicus va progressivement trouver son style en investissant massivement sur un format complètement délaissé par sa concurrente : Le film à sketchs.

Des titres comme Le Train Des Epouvantes, Histoires D’Outre Tombe ou encore Le Caveau De La Terreur feront partie des grands succès de la firme.

En outre, Milton Subotsky n’hesite pas à aller chercher certains comédiens ou réalisateurs chez le voisin, comme Peter Cushing ou Freddie Francis.

En 1966, la Amicus réalise un gros cout en recrutant pour ses productions le romancier et scénariste Robert Bloch.

L’homme, qui a donné naissance au premier Psychose d’Alfred Hitchcock, va donc entammer une longue collaboration avec la firme pour laquelle il scénarisera quatre long métrages.

En 1971, il participe ainsi à The House That Dripped Blood, qui sortira chez nous sous le titre La Maison Qui Tue.

Il s’agit d’un énième film à sketchs adapté de plusieurs nouvelles de l’auteur par le romancier lui même.

A la réalisation, un jeune débutant nommé Peter Duffell, dont la carrière se cantonnera par la suite au milieu de la télévision.

Niveau casting, on trouve notamment Christopher Lee, Peter Cushing, Ingrid Pitt, Jon Pertwee et Hugh Manning.

L’histoire tourne autour d’une maison à la sinistre réputation et de plusieurs propriétaires ayant chacun finit de manière tragique.

Au policier en charge de la mort du dernier occupant et qui souhaite vivre dans la demeure, l'agent immobilier raconte le destin tragique de quatre de ces personnes.

Dans la première histoire, on suit un écrivain venu dans la demeure avec son épouse pour se ressourcer et écrire son nouveau roman. Malheureusement, très rapidement, l'homme est victime de visions dans lesquelles lui apparaissent un assassin cruel, personnages pourtant fictif qu'il a lui même inventé.

La seconde histoire voit la maison occupé par un homme solitaire dont la vie va être bouleversé après une visite dans un musée, lorsque son regard tombe sur une statue qui ressemble a un de ses anciens amours.

Le troisième segment met en scène un père de famille veuf et très autoritaire qui engage une nounou pour s'occuper de sa petite fille. Il est loin d'imaginer que le dureté dont il fait preuve à l'égard de l'enfant va se retourner contre lui.

La dernière histoire raconte comment un comédien décide d'occuper la bâtisse le temps du tournage d'un film d'horreur. L'homme a acquis sa célébrité en incarnant un vampire dans plusieurs long métrages. Mais, en enfilant une cape rouge trouvé par hasard, l'acteur ignore que cette nouvelle prestation pourrait aussi être la dernière.

La Maison Qui Tue fait partie aujourd'hui de ces œuvres oublié qu'on découvre ou redécouvre surtout par curiosité cinématographique. 

Car, le film de Peter Duffell n'a rien de particulièrement exceptionnel, et ce malgré la présence de Robert Bloch au scénario. Il faut d'abord dire que le titre français est très mensonger puisque la plupart des histoires ne concerne que très vaguement la maison, voir pas du tout dans de cas du segment avec Peter Cushing et la poupée de cire.

L'autre problème est que le film ne propose rien de vraiment nouveau dans la plupart des ces histoires, notamment dans la première ou la fin de se devine bien avant que le segment ne termine.

Pour autant, si il y a bien une histoire qui vaille coup, c'est clairement celle avec Christopher Lee, tant le comédien est parfait en père froid et autoritaire.

Coté réalisation, là non plus, le résultat n'est guère extraordinaire et ne dépasse pas la niveau d'un téléfilm.

Au final, La Maison Qui Tue est un film à sketchs assez inégale et pas franchement mémorable, qui se visionne plus par curiosité. 

Publicité
Publicité
Commentaires
T
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Ca reste en effet dans la moyenne des quelques productions Amicus que j'ai vu jusqu'ici, aussi sympathique qu'oubliable.
Répondre
A
vu une fois, en effet c'est correct mais aussi (et surtout) très dispensable
Répondre
Publicité