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5 mars 2020

RESPECTEZ TOUJOURS LES REGLES (The Boy - 2016)

192874

Alors que The Boy 2 : La Malédiction De Brahms, est actuellement au cinéma, intéressons-nous au premier épisode, également réalisé par William Brent Bell.

Il faut d’abord préciser une chose, c’est que, jusqu’ici, le cinéaste ne s’est pas franchement distingué par la qualité de son travail.

Le bonhomme débute sa carrière à la fin des années 90 avec la comédie Sparkle and Charm. Mais, c’est en 2006 qu’il se fait véritablement connaître en signant Stay Alive.

Six ans plus tard, il récidive avec Devil Inside, une histoire de possession tourné façon faux documentaire. Si le film rencontre un énorme succès, il déçoit également pas mal de monde.

Alors que les producteurs le pressent de faire une suite à Devil Inside, William Brent Bell préfère ensuite partir vers d’autres sujets, en l’occurrence Wer, qu’il tourne en 2013. Une histoire de loup garou à nouveau tourné en Found Footage qui, cette fois, ne convainc pas le public le public Américain. A l’heure actuel, le film est toujours inédit chez nous et bien partit pour le rester.

Après avoir disparu des radars suite à cet échec, le cinéaste revient finalement en 2016 avec The Boy.

Au casting, on trouve notamment Lauren Cohan, révélé par la série The Walking Dead ou elle incarne le personnage de Maggie, mais, aussi Rupert Evans, lui aussi connu pour ses rôles dans des des séries, comme The Man In The High Castle.

Enfin, signalons la présence de Jim Norton, qui faisait partie du casting du film Les Chiens De Paille, réalisé par Sam Peckinpah en 1971.

The Boy se déroule en Angleterre, dans un immense manoir. C’est là que débarque Greta Evans, une jeune Américaine.

Elle doit y garder Brahms Hellshire, le fils du riche couple qui occupe les lieux, pendant que ces derniers partent en vacances quelques semaines.

La jeune femme découvre un endroit aussi immense que lugubre, mais, sa plus grande surprise concerne la vraie nature de l’enfant dont elle doit s’occuper.

Car Brahms Hellshire est en fait un pantin. Le vrai petit garçon est décédé accidentellement alors qu’il n’avait que 6 ans.

Depuis, ses parents ont continué à traiter la poupée comme un vrai bambin. D’abord amusée par la situation, Greta fera face à plusieurs évènements étranges et finira par avoir des doutes au point de se poser la question : Et si Brahms était réellement vivant ?

Au vu des apparences, The Boy semble se situer dans la lignée classique des histoires de poupées démoniaques, un genre déjà mainte fois traité, que ce soit dans la saga des Chucky, Dolls, de Stuart Gordon, ou la franchise Puppet Master.

Mais, le film de William Brent Bell va plus loin que son concept réducteur et le scénario tente régulièrement de surprendre le public.

En premier lieu, le personnage central, Grace Evans, s’éloigne des stéréotypes en vigueur. Si la jeune femme à choisit cet emploi, ce n’est pas par intérêt professionnel, mais, pour fuir un compagnon violent. Ce dernier ne sait pas ou la jeune femme se trouve, mais, la recherche activement.

Grace n’a pas le choix, elle doit rester dans le château et vivre avec cette poupée qui lui fait de plus peur.

Très bien joué par Lauren Cohen, ce personnage demeure rapidement attachant. De son coté, William Brent Bell prend son temps pour planter l’ambiance et parvient à signer plusieurs scènes très réussies et parfaitement réalisés

Malheureusement, The Boy, malgré ses qualités, n’en reste pas moins une production formatée. Le réalisateur veut s’adresser aux adolescents et non à public de fans du genre pur et dur. En refusant de signer des passages trop violents, le réalisateur ne va pas au bout de son sujet et son film y perd beaucoup.

En l’état, The Boy demeure un film d’horreur sympathique, mais, qui s’oublie assez rapidement après visionnage.

 

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Commentaires
A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> C'est ce que je pensais faire.
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A
à titi : tu peux aisément t'en dispenser...
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T
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Je vois qu'on est d'accord, le film de William Brent Bell est assez anecdotique. D'ailleurs, je n'ai pas vu sa suite et j'avoue ne pas en faire une priorité.
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A
oui, en effet, un slasher aux allures de huis clos et de thriller pseudo anxiogène et qui se laisse regarder sans déplaisir, mais c'est tout...
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