OEIL POUR OEIL (The Walking Dead - saison 8)

Est-il encore besoin de rappeler les origines de la série The Walking Dead ? Probablement non vu qu’à moins de vivre caché dans une grotte depuis une dizaine d’année, tout le monde à entendu parler de ce programme au moins une fois.

Mais, pour mieux resituer les choses, faisons tout de même un petit rappel : Créé par le réalisateur Frank Darabont et adapté des comics book de Charlie Adlard, The Walking Dead connaît rapidement le succès dés sa première diffusion en 2010.

Les années passant, la série aura quelques évolutions, notamment le départ de Frank Darabont qui se verra remplacé par plusieurs candidats successifs au fil des saisons, avant d’être prise en main par Scott M. Grimple.

Dès sa troisième année, The Walking Dead verra son nombre d’épisodes passer de 13 à 16. Un choix pas sans conséquence sur la série, certaines saisons étant étiré scénaristiquement de manière inutile, quand ce n’est pas la saison entière qui fait office de remplissage.

Dés le départ, le spectateur est invité à suivre Rick Grimes, policier sans histoire jusqu’au moment ou il se retrouve dans le coma, et se réveille plusieurs années plus tard, dans un monde apocalyptique ou les morts se relèvent et croquent les vivants.

Au cours de ces aventures, l’ancien flic fera la rencontre de survivants avec qui il formera un groupe pas toujours solidaire.

Pour cette saison 8, on retrouve notamment Andrew Lincoln, qui reprend le chapeau de Rick Grimes, Jeffrey Dean Morgan qui revient incarner Negan, Pollyanna McIntosh dans le rôle de Jadis, ou Norman Reedus alias Daryl Dixon.

Pour l’anecdote, le tournage de cette nouvelle saison se verra suspendu de quelques mois suite à la mort accidentelle de John Bernecker, cascadeur qui travaillait sur la série depuis 2009.

A noter également que cette saison 8 marque aussi le départ de plusieurs acteurs de The Walking Dead, notamment Lennie James, qui incarne Morgan James, et Austin Amélio, qui joue le rôle de Dwight.

Les deux acteurs qui ne font pas pour autant leurs adieux aux morts vivants puisqu’ils rejoignent le casting de Fear The Walking Dead, ou ils reprennent leurs personnages.

Dans la saison précédente, Rick Grimes se voyait confronté à Negan et sa bande baptisé Les Sauveurs. Des oppresseurs avec, à leur tètes, un chef aussi cruel et redouté que malin.

Comme ils l’avaient déjà fait avec la plupart des autres colonies de survivants, Negan et sa bande ont tenté d'imposer leur régime dictatorial par la peur et la violence à Rick et aux autres.

Si, dans un premier temps, ce dernier ont préfèré se soumettre, il ont finit par se révolter en déclarant la guerre aux Sauveurs.

Cette nouvelle fournée de 16 épisodes reprend donc logiquement là où les choses s’étaient arrêtés. Rick et son groupe ont réussi à railler d’autres clans de survivants à leur cause et s’apprêtent à déclencher la guerre contre Negan.

Une bataille attendue qui prendra pourtant plusieurs épisodes à se mettre en place. Un démarrage plutôt laborieux qui exigera du spectateur de la patience, car, aucun élément intéressant ne viendra contrebalancer cela.

Pour autant, la guerre aura bien lieu, avec des pertes dans les deux camps. Les sauveurs se retrouveront piégés dans leur bunker, à la merci de centaines de morts vivants, mais, malgré un plan minutieux, les choses ne se dérouleront pas forcement comme il était prévu pour Rick et sa bande.

Cette saison 8 contient son lot de moments marquant (la mort du tigre d’Ezekiel, le marais remplit de zombies, la confrontation finale entre Rick et Negan, notamment), mais, aussi de défauts (la disparition de Carl, élément pourtant important dans la série, est totalement bâclé et n’amène pas à grand-chose), et d’épisodes creux dans lesquels il ne se passe rien.

Au final, cette saison 8, si elle est loin d’être mauvaise, démontre à quel point la série à tendance à tourner en rond. Ce qui demeure flagrant, c’est à quel point les responsables peine désormais à maintenir l’intérêt sur 16 épisodes. En bref, cette saison 8 n’est pas la pire fournée de la série, mais, pas la meilleure non plus.