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26 juillet 2019

LES 2 FACES D'UNE MÊME GUERRE (Mémoires De Nos Pères / Lettres D'Iwo Jima)

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Avant d'ètre l'adaptation d'un bouquin, Mémoire De Nos Pères marque d'abord la rencontre de deux cinéastes et réalisateurs de légende : Clint Eastwood et Steven Spielberg.

A l'origine, tout commence le jour ou le premier découvre que le second possède les droits d'un roman de James Bradley. Clint Eastwood confie alors son admiration pour ce livre à Spielberg et les deux hommes finissent par se mettre d'accord sur une transposition au cinéma que le premier réalisera tandis que le second se contentera se produire tout en supervisant le scénario.

Celui ci est d'ailleurs confié à Paul Haggis, qui avait déjà travaillé avec Clint Eastwood sur Million Dollar Baby.

Mais, le réalisateur ne se limite pas au roman de James Bradley et choisit de s'inspirer également des travaux de Joe Rosenthal, un journaliste et photographe de guerre.

Au niveau du casting, Clint Eastwood choisit de ne pas faire appel à des comédiens trop connu et préfère diriger un casting plus modeste. Initialement prévu, le comédien Jared Leto sera finalement remplacé par Ryan Philippe A ses coté, on trouve, notamment, Jamie Bell, Robert Patrick, Neal Mc Donough, Paul Walker ou Melanie Lynskey.

Pour l'anecdote, les comédiens devront totalement s'impregner de leurs rôle de soldats en subissant un entraînement intensif. de même, Ryan Philippe passera beaucoup de temps avec des vétérans.

Au final, Mémoires De Nos Pères remportera de nombreux prix, dont deux oscars, à sa sortie, mais, certains accuseront Clint Eastwood de ne pas montrer de soldats afro-Américain et ainsi de minimiser leur rôle dans la bataille d'Iwo Jima.

L'histoire se déroule donc en 1945, durant la seconde guerre mondiale. De Nombreux soldats s'apprettent à investir une place forte Japonaise situé sur l'il d'Iwo Jima. Les responsables pensent qu'il en s'agit d'une formalité, et que cette bataille ne durera qu'une journée.

Ils ignorent qu'en face, l'ennemi est lourdement armée et va leur faire vivre plusieurs jours d'un véritable cauchemar. De chaque coté, les pertes seront nombreuses, mais, au final, les Américains parviendront à vaincre les  Japonais et plusieurs soldats iront planter un drapeau sur la plus haute montagne de l'ïle.

De cette histoire, inspiré par le roman écrit par James Bradley sur les souvenirs de son propre père, Clint Eastwood en tire un film bien plus dramatique que guerrier.

Même si l'oeuvre comporte quelques scènes de batailles franchement impressionnante qui nous renvoie à Il Faut Sauver Le Soldat Ryan (à se demander si ce n'est pas Spielberg qui les a réalisés ), ce qui intéresse surtout Clint Eastwood, ce sont surtout les effets psychologiques et destructeurs, que cette guerre à eut sur les soldats.

Ponctué de témoignage et de flash back, le film s'intéresse surtout à trois soldats rentré au pays et obligé de livrer à une véritable supercherie parce que l'armée n'a plus assez d'argent pour finir la guerre et doit en appeler au soutien financier du peuple.

Une récupération mercantile ou nos militaires vont devoir aligner les réceptions et les soirées mondaines, ou ils sont traité en héros parce qu'ils sont censé figurer sur une photographie représentant des soldats plantant un drapeau Américain.

Pourtant, au delà de cette mascarade, les hommes sont victime de la récupération des politiques et n'en demeure pas considéré pour autant (une fois les années passés, personne ne veut leur confier de travail et l'un d'eux reste considéré comme un étranger, malgré ses faits d'armes).

Reste des individus totalement meurtri face à l'horreur qu'ils ont vécu, et qui ne pourront jamais oublier ou esperer mener une vie normal.

Malgré un début un peu brouillon ou la démarche du réalisateur semble flou (je rappelle que l'oeuvre est vendue comme un film de guerre alors, qu'encore une fois, ce n'est pas ce qui intéresse le plus Clint Eastwood), la suite s'inscrit dans la lignée des grands drame sur les ravages psychologiques d'une guerre. Un très bon et beau film, particulièrement émouvant.

18721539La sortie de Mémoires De Nos Pères s'accompagnera d'une polémique, certains critiques voyant dans le film de Clint Eastwood une oeuvre de propagande Américaine.

On peut clairement se demander si ces personnes avaient réellement vu le film incriminé, mais, le réalisateur se chargera lui mème de leur répondre, à sa façon, en signant Lettres D'Iwo Jima : " Dans la plupart des films de guerre que j'ai vus au cours de ma jeunesse, il y avait les bons d'un côté, les méchants de l'autre. La vie n'est pas aussi simple, et la guerre non plus. Nos deux films ne parlent ni de victoire, ni de défaite. Ils montrent les répercussions de la guerre sur des êtres humains dont beaucoup moururent bien trop jeunes "].

Clint Eastwood reprend le même cadre que dans Mémoires De Nos Pères. L'action se déroule donc toujours durant la même bataille d'Iwo Jima, mais, cette fois vu du coté des Japonais.

Le scénario s'inspire cette fois de deux livres, dont l'un n'est autre qu'un recueil de lettres que le général Tadamichi Kuribayashi, lieutenant de l'armée impériale Japonaise qui commandait la garnison durant la bataille, écrivit à sa famille durant cette période, et qui fut rassemblé bien des années plus tard par un de ses descendant.

Pour la distribution, Clint Eastwood et Steven Spielberg, qui produit également ce second opus, vont contacter une directrice de casting japonaise basé à Los Angeles qui recrutera de jeunes comédiens peu connus pour jouer les soldats. Par contre, pour le rôle du général Kuribayashi, Clint Eastwood à une idée précise de l'acteur à engager, il veut Ken Watanabe dont il apprécie le travail dans d'autres films.

A noter que, contrairement à son précédent long métrage, le réalisateur tournera cette fois sur la véritable ile d'Iwo Jima, à l'exception des séquences de guerre qui seront réalisé sur une autre île, en Islande.

L'histoire suit donc plusieurs soldats, dont un jeune garçon boulanger vivant avec sa femme enceinte, et qui fut, comme la plupart des jeunes gens, enrôlé de force pour cette guerre contre les Américains.

Une fois débarqué sur l'île d'Iwo Jima, les soldats sont rejoins par le général Kurybayashi, un dirigeant reconnu ayant vécu plusieurs année aux États Unis et qui connaît donc bien l'ennemi.

L'homme n'est pas apprécié des généraux sur place, mais, ceux ci se gardent bien de remettre son autorité en cause. Le dirigeant décide de faire creuser des galeries souterraines ou seront retranché les soldats.

Tous se préparent à une dure bataille, mais, lorsque les soldats Américains débarquent sur l'île, les combattants Japonais sont loin d'imaginer que cette guerre sera leur ultime combat.

Comme pour Mémoire De Nos Pères, le réalisateur table ici plus sur l'émotion que les scènes de batailles, même si on peut remarquer qu'elle sont beaucoup plus présente puisque, hormis quelques flashback, l'action ne sort jamais du champ de bataille.

On découvre ainsi le courage, mais, aussi la fatalité injuste, qui entraîne ses jeunes hommes vers la mort. Car, ici, beaucoup de ces combattants ont été enrôlé de force, à l'instar de ce type qui à été envoyé sur l'île en punition pour avoir désobéi à un supérieur quand il travaillait à la police militaire. Car, dans la tradition japonaise, lors d'une bataille, il n'y a pas de choix possible, et se faire tuer doit être un honneur fait à la patrie. Personne ne vient contester cela et les déserteurs ne sont pas acceptés.    

Une mentalité assez dure et très différente de celle des Américains. Au passage, Clint Eastwood en profite pour épingler le comportement des soldats des Etats Unis lors d'une scène ou deux combattants n'hésite pas à tuer deux jeunes japonais après que ceux ci soient venus se rendre.

Lettres D'Iwo Jima est au final un très beau film, émouvant et parfaitement interprété par l'ensemble du casting. Une oeuvre à voir absolument, même si, pour ma part, je lui préfère tout de même Mémoire De Nos Pères. 

 

 

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Commentaires
A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> J'aime les 2 films, mais, j'avoue que, comme je le dis dans la chronique, ma préférence va à mémoires De Nos Pères, pour le coté critique bien plus prononcé que dans Lettres D'Iwo Jima
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A
j'avais vu les 2 films au cinéma, ma préférence va pour le second
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