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22 juillet 2018

EXTERMINATION PROGRAMMÉE (Utopia - saisons 1 et 2)

utopia

En 2013, les responsables de la chaine publique Anglaise Channel 4, qui diffuse déja des programmes comme Black Mirror, commandent au scénariste Dennis Kelly une nouvelle série, baptisé Utopia.

L'homme est un habitué de la télévision, mais, on lui doit également le scénario de Black Sea, long métrage tourné en 2014 par Kevin Macdonald, avec Jude Law dans le rôle principal.

La première saison d'Utopia ne comporte aucun comédien connu, à l'éxception de Stephen Réa, comédien d'origine Irlandaise qu'on a vu dans de nombreux films comme Entretien Avec Un Vampire, V Pour Vendetta ou encore Stuck.

L'histoire d'Utopia commence lorsque plusieurs personnes, toutes membres d'un forum de discussion en ligne, décident de se rencontrer. il y a Becky, qui prépare un doctorat en médecine, Ian Johnson, consultant en informatique, Wilson Wilson, un geek à fond sur toutes les théories du complot et Grant Leetham, qui se présente comme un homme marié ultra riche et possédant une voiture de sport, mais, n'est en fait qu'un gamin de 11 ans dont les parents ne s'occupent pas.

Des gens très différents réunit par une seul passion : Une bande dessiné baptisé Utopia qui ne comporte qu'un seul tome, publié avant la mort de son auteur, et dont un certain Bejan prétend posséder le second volume, pourtant réputé introuvable.  

Alors que tout le groupe se découvre pour la première fois, Becky, Ian, Wilson et Grant sont loin d'imaginer que leur vies s'apprettent à basculer. car, un les membres d'un réseau extrêmement puissant, que ce soit au niveau politique ou médiatique, baptisé le Network, sont, eux aussi, à la recherche du second tome d'Utopia, et prêt à tout pour le récupérer. 

Après la mort de Bejan, le groupe de passionné se retrouve pourchassé sans relâche. Pendant ce temps, Michael Dugdale, fonctionnaire au département de la santé, subit le chantage du Network. L'homme ayant trompé sa femme avec une prostitué russe, Ces derniers menacent de révéler son infidélité, si il ne coopère pas au sujet d'un étrange vaccin contre la grippe russe, que le ministre doit présenter à l'opinion publique.  

Une machination sans précédent est en train de se mettre en place, avec un seul objectif : Éliminer une partie de l'humanité pour le soi disant bien de la planète.  

Dés sa diffusion, la première saison d'Utopia ne met pas longtemps à faire réagir les téléspectateurs. De nombreuses plaintes sont adressé aux membres de l'Ofcom, l'équivalent de notre CSA. En cause, la violence de la série.

Il faut dire que les responsables y vont carrément dans ce domaine. Dans le troisième épisode, un tueur entre dans l'école de Grant et élimine froidement toutes les personnes présentes, en se promenant dans les salles de classe. Une scène qui reste hors champ. On ne voit que par la caméra de surveillance. Mais, le bruit des coups de feu mêlé aux cris des pauvres victimes procure bien plus de malaise que n'importe quelle scène de torture.

Et je pourrais également citer ce passage ou une gamine abat froidement un type attaché à sa chaise.

Imaginez la même chose dans un programme diffusé sur France 2 et vous comprendrez le choc que ce spectacle à du provoquer chez des téléspectateurs peu habitué à de pareilles scènes de violence.

Thriller conspirationniste particulièrement efficace, la première saison d'Utopia regorge de rebondissements et de trahisons, le petit groupe n'affichant pas vraiment une forte unité. Sur la forme, les auteurs ponctuent leur habile scénario d'éléments bizarre, comme le look de Lee, l'un des homme de main du network, qui affiche un style pour le moins original, ou la multiplication de couleurs criardes (les bâtiments et les couloirs sont peints en jaune ou vert).

Tout cela n'a pas empéché cette première salve de six épisodes de connaître le succès, qui permet à son auteur de poursuivre sur une saison 2. Une suite dont Denis Kelly va surtout profiter pour aller encore plus loin, à tout les niveaux.

Le personnage incarné par Stephen Rea étant mort dans la saison 1, il n'apparaît donc plus dans cette suite. Mais, deux nouveaux comédiens viennent compléter le casting. D'abord, Rose Leslie, qui apparait uniquement dans le premier épisode de cette saison 2, et Ian McDiarmid, l'innoubliable Empereur Palpatine de la saga Star Wars, qui incarne ici un vagabond dont le rôle va s'averer progressivement beaucoup plus important qu'il n'y parait.

Nous sommes six mois après les évènements de la saison 1. Ian s'occupe désormais de Grant, devenu un adolescent rebelle et ingerable. Becky à disparue, mais, tous pensent que le Network est détruit. Évidemment, c'est faux.

Rapidement, la traque recommence, notamment pour Ian, désormais accusé de meurtre. Quant à Wilson, convaincu par les intentions du groupuscule,  il décide de les rejoindre.

Toutes ses tentatives pour dialoguer avec ses anciens amis se soldent par des echecs, et pour cause, car, l'homme a changé, au point de devenir un tueur, qui finira par prendre la place de chef.

Entre un premier épisode affichant tout le long une image carré ou on découvre toute l'histoire de Philip Carver, l'homme qui a créé l'ouvrage Utopia et demeure derrière toute l'histoire, et le reste de la saison carrément tourné en cinémascope, la série marque encore plus sa différence par rapport aux autres programmes télévisé.

C'est sans doute ce qui lui a causé une chute d'audience et l'annulation après cette seconde saison, empêchant ainsi Utopia d'avoir une vraie fin. C'est d'autant plus regrettable que l'ultime épisode promettait une suite encore plus réjouissante.

Malgré tout, Utopia reste une excellente série. Sorte de Mission Impossible sous acide poussé à l'extrème (de mémoire, jamais. Jim Phelps et les autres membres du groupe n'ont jamais eut à combattre une machination pareille), les épisodes s'axe sur des thèmes particulièrement actuels, des rebondissements, et des personnages rapidement attachants (notamment Pietre, présenté, au départ, comme un tueur sans émotion à la solde du Network, et dont le passé va s'avérer particulièrement complexe et touchant ).

Sans compter certaines scènes particulièrement réjouissante (le type répliquant à la femme qui ne parle que d'écologie que la conception de son enfant est égoïste et qu'elle devrait le tuer). Bref, un vrai coup de coeur, en ce qui me concerne. En espérant que le remake Américain, lancé sur Amazon Prime Vidéo et porté par la romancière Gillian Flynn, à qui l'on doit le roman Gone Girl, se montrent à la hauteur de la série de Dennis Kelly.

 

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Commentaires
T
@ Moskau<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, en effet, mais, le remake par David Fincher, et produit par HBO, a été officiellement annulé, apparemment pour les raisons que tu évoques. Le projet à été recupéré par la plateforme Amazone Prime Vidéo, pour une série/remake chapeauté par Gillian Flynn, l'auteur de Gone Girl. J'ai trouvé l'info ici : https://www.journaldugeek.com/2018/04/20/utopia-remake-de-serie-british-va-finalement-voir-jour-houlette-damazon/
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M
Aux dernières nouvelles, David Fincher devait réaliser le remake. Mais comme souvent, il a des exigences (souvent financières) auxquelles que les studios ne cèdent pas toujours ! Dommage...
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