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12 avril 2018

LA BALLADE DES GENS MALHEUREUX (The Ritual)

Le rituel

Longtemps oublié, les histoires de sorcellerie semblent, aujourd'hui, revenir progressivement sur le devant de la scène. D'abord avec le film The Witch, en 2017 et aujourd'hui, avec The Ritual, produit par le comédien Andy Serkis et disponible sur la plateforme Netflix depuis le mois de mars.

Jusqu'ici, son réalisateur, David Bruckner, s'est surtout fait la main sur des segments pour des anthologies, comme The Signal, sortit au début des années 2000, ou V/H/S.  

Avec The Ritual, David Bruckner signe son premier long métrage, dans lequel il dirige notamment Robert James Collier, vu dans la série Downton Abbey, Rafe Spall, qu'on a pu apprecier dans Shaun Of The Dead, et qui sera au casting du prochain Jurassic Park, Sam Throughton, comédien de cinéma et de théatre, et Arsher Ali.

L'histoire tourne autour d'une bande d'amis. Il y a Luke, le chef du groupe, Robert, le dragueur invétéré, Dom, l'homme marié, Phil, et enfin, Hutch.

Tout commence lors d'une soirée en groupe qui va virer à la tragédie lorsque Luke et Robert vont dans une épicerie, acheter des bières, et sont prit dans un braquage en cours. 

Le premier ira se terrer derrière un rayonnage, tandis que le second finira tué par un des malfaiteurs. Six mois plus tard, tous se retrouvent pour honorer le dernier souhait de Robert, à savoir un périple dans les paysages sauvages du nord de la Suède.

L'ambiance n'est pas vraiment joyeuse. Luke se reproche son attitude lâche qui a coûté la vie à son ami, et les autres membres du groupe ont exactement un reproche similaire à lui faire, même si tous essayent de ne rien montrer et affichent un masque de soutien unanime.

Pour couper au court, le petit groupe décide de traverser une immense foret. Une décision qui va sceller leurs destins et les plonger dans un véritable cauchemar.

Dès son apparition sur le réseau Netflix, The Ritual a créé un véritable engouement positif et des avis quasi unanimes vantant la réussite de ce long métrage.

Pour ma part, et en toute honnêteté, je serais loin d'ètre aussi enthousiaste. La première séquence du film m'a fortement fait penser à The Descent. Dans ce film réalisé par Neil Marshall en 2005, tout commence par une femme qui perd sa fille et son mari dans un accident de voiture spectaculaire. La culpabilité et la douleur se retrouve dans The Ritual, avec le personnage de Luke, qui se reproche, à juste titre, son manque de courage qui a coûté la vie à son ami.

Mais, si le début du long métrage de David Bruckner s'oriente vers une sorte de The Descent 3 (ce que j'ai cru au début), la suite lorgne plutôt vers The Witch de Roger Eggers.

On y retrouve la foret malfaisante et le thème de la sorcellerie, mais aussi, le fameux rituel du titre. La différence est, qu'ici, il s'agit d'une offrande à une créature démoniaque et non d'un sabbat de sorcières.

Le réalisateur va même jusqu'a citer Evil Dead, lorsque notre groupe d'amis trouve refuge dans une cabane isolée au coeur de cette foret. Un endroit remplit de signes ésotériques, à défaut d'avoir un magnétophone qui réveille des démons.

Bref, avec The Ritual, David Bruckner montre avant tout qu'il ne manque pas de références cinématographiques, même si tout cela à tendance à enlever toute originalité au film.

Autre soucis : Contrairement à ce que j'ai pu lire dans différents avis, je ne trouve pas les comédiens si exceptionnel que cela. Il faut dire que leurs personnages manquent de profondeurs et se révèlent assez clichés. Il aurait fallu en détailler un peu plus pour que leur amitié paraisse crédible.

Enfin, je trouve que The Ritual possède quelques longueurs, malgré sa courte durée. Les voir tous se disputer continuellement au milieu des arbres, ça va cinq minutes, mais, ça saoule vite, surtout quand il ne se passe rien d'autre.

Rèste une dernière partie intéressante et un monstre particulièrement bien mis en valeur sur la fin, mais, ce n'est pas suffisant pour que je rejoigne les avis dithyrambiques sur le film de David Bruckner. Pour ma part, je préfère revoir The Witch ou The Descent, longs métrages qui lui sont, à mon sens, largement supérieurs.

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Commentaires
A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Personnellement, je m'attendais à mieux. Posséder des références est une chose, mais, le réalisateur se borne à les citer sur la longueur, et n'ajoute aucun élément personnel. Et je trouve les comédiens et leurs personnages désespérément creux. Il n'y a que la dernière partie que j'ai trouvé pas mal. Pour The Wicker Man, ne l'ayant jamais vu, je ne l'ai pas mentionné dans la chronique.
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A
en l'occurrence, je fais partie des avis enthousiastes puisque j'ai bcp apprécié ce film d'épouvante qui revient à l'horreur à l'ancienne. The Ritual possède de nombreuses références. J'ajouterai aussi the wicker man
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