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20 février 2018

MANIPULATION GENETIQUE (Ghost In The Shell 2017)

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Clairement, l'adaptation live de Ghost In The Shell par Rupert Sanders était attendu avec autant de curiosité que de craintes.

A l’origine, on trouve  un manga  de Masamune Shirow sortie à la fin des années 80, dont le succès entrainera deux suites.

En 1995, le réalisateur Mamoru Oshii s’empare du matériaux original et le transpose dans un animé devenu rapidement aussi culte que sa source papier.

La aussi, le succès du long métrage poussera les responsables à enchaîner deux autres épisodes, puis, une série télé.

Les Américains sont connu pour leur manie de vouloir tout adapter, y comprit quand il s’agit de s’emparer d’univers hors de leur culture et de leur pays.

Quand la version live de Ghost In The Shell est annoncé, beaucoup craignent déjà un film aseptisé ne rendant justice, ni au manga, ni aux animé qui en sont tiré.

Pour ma part, n’ayant jamais rien comprit au long métrage de Mamoru Oshii, j’avoue que j’espérais surtout un film qui simplifierais l’intrigue au maximum.

Au poste de réalisateur, on trouve le cinéaste Anglais Rupert Sanders, qui signe ici son second long métrage après le médiocre Blanche Neige Et le Chasseur, ou la princesse du titre se transformait en clone de Jeanne D’Arc pour buter sa sorcière de belle mère à coup d’épée.

Malgré tout, il faut reconnaître que le cinéaste tentait d’y impose une certaine vision, même si tout cela demeurait assez maladroit.

Au générique de cette version live de Ghost In The Shell, on trouve notamment Takeshi Kitano, Michael Pitt, Juliette Binoche et mème Michael Wincott, le méchant du premier The Crow, qui fait une courte apparition, tellement courte d'ailleurs que l'acteur ne se verra mème pas crédité au générique.

Mais, c'est surtout lorsque le nom de Scarlett Johansson est annoncé que les critiques commencent à pleuvoir. L'idée de voir une tète d'affiche, que beaucoup associent aux production Marvel, s'emparer du rôle principal d'un film qui risque de devenir un simple vehicule à sa gloire personnel de la comédienne renforcent les incertitudes.

C'est oublier que, depuis ses débuts, l'actrice n'a jamais hésité à prendre des risques en jonglant entre films à gros budgets et oeuvres plus intimistes. Concretement, passer de Woody Allen à Luc Besson exige quand mème un minimum de talent et d'adaptation.

Dans Ghost In The Shell, elle incarne le résultat d'une experience scientfiique. Un ètre doté d'un cerveau humain, mais, dont le corps est entièrement synthetique.

Rapidement,  elle est afféctée à une section speciale de la police. Traquant les crimimels les plus dangereux, elle s'y fait vite remarquer grace à ses capacités éxeptionnelles.

Mais, un jour, elle est ammené à traquer un étrange individu qui peut controler les esprits. Une enquète qui va la plonger dans le secret d'un passé dont elle ignore tout

"Mon personnage a de la compassion, d’une façon inattendue, elle choisit la vie dans cette réalité endommagée." Voila comment Scarlett Johannson définit, de manière assez juste, son rôle dans le film.

A sa sortie, le film à divisé les opinions, certains estimant que Rupert Sanders avait totalement trahi l'oeuvre de Masamune Shirow et l'animé de Mamoru Oshii en allant à l'encontre de sa portée philosophique et des questionnements qu'elle soulevait, tandis que d'autres éstimait que cette version Américaine n'avait rien de désonhorante et se montrait plus ambitieuse que ce à quoi on pouvait s'attendre.

Une ambition que le réalisateur paiera cher puisque le film ne récoltera pas le succès esperé. Personnelement, je me situe plus du coté de ceux ayant apprécié le film.

Clairement, cette adaptation ne sombre jamais dans la facilité et déploie un univers visuellement impressionnant. Rupert Sanders y dépeint un monde dans lequel l'humain à cédé la place à l'intelligance artificiel et à la technologie.

Les machines ont envahit la société et mème les individus de chairs et d'os possèdent en eux, un composé cybernetique. Dans cet univers, le major Mira Killian, ètre syntetique au cerveau et à l'âme humaine, se demande quelle est sa place et, plus généralement, ou se situe l'humain dans cette société ou le profit, l'ambition et la markeeting font la loi (voir ses batiments remplit d'images publicitaires).

Voila la principale problematique de ce Ghost In The Shell Américain. Un film qui ne sacrifie jamais la forme et le fond et ne cède jamais à la facilité. Une oeuvre porté par un très bon casting (Scarlett Johannson y demeure parfaite dans un rôle finalement taillé pour elle) qui pose de véritables questions, au sein d'un univers qui pourrait bien se profiler à l'horizon plus vite que prévu.

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Commentaires
A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Pas vu Death Note et pas particulièrement envie. Mais, n'étant pas vraiment fan du film de Mamoru Oshii, j'avoue que je préfère cette version Américaine, plutôt honnète.
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B
Assez étonné du résultat même si leur manière de contourner le white washing est plus drôle qu'autre chose et que certains cgi sont franchement dégueulasses. Toujours mieux que la purge Death note.
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A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Tout à fait, mieux vaut se faire un avis par soi même.
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A
à arnaud : majoritairement, ce sont quand même des avis plutôt enthousiastes, mais comme tu le dis, il faut le voir pour se forger son propre avis
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A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Tout le monde n'est pas forcement positif avec cette adaptation (notamment ceux qui adore l'animé de Mamoru Oshii), mais, je trouve que cette version live parvient intelligemment à se détacher de son modèle, sans sombrer dans la facilité. En tout cas, j'ai hâte de connaitre ton avis quand tu l'auras vu.
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