Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
films and séries
Derniers commentaires
Publicité
films and séries
Archives
25 novembre 2016

SOUS INFLUENCES (Stranger Things - saison 1)

stranger things

Depuis plusieurs années maintenant, un phénomène de nostalgie s’est installé. Cela touche notamment la musique (voir les spectacles ou se produisent de vieilles gloires des années 70 ou 80 et qui triomphent), mais, aussi, le cinéma (Super 8, Star Wars,....)

Jusque la plutôt épargné, les séries commencent, elles aussi, à être touché par le phénomène, comme le montre la création de Stranger Things, une des dernières créations de la plate-forme Netflix.

Initiateur du programme, Matt & Ross Duffer revendiquent leur coté nostalgique, se présentant comme des fans de Steven Spielberg ou Stephen King, mais, surtout du cinéma des années 80, en particulier les productions Amblin.

Après s’être fait la main sur un premier long métrage en 2015, baptisé Hidden, puis avoir bossé quelques temps auprès de M. Night Shyamalan sur sa série Wayward Pines, les Duffer Brothers, comme ils se surnomment, s’attellent donc à leur première vraie série télévisé, sous la supervision du réalisateur Shawn Levy.

Au casting, on trouve notamment la présence de deux comédiens un peu oublié, mais, pourtant talentueux et reconnu, il s’agit de Winona Ryder et Matthew Modine. Figure également David Harbour, acteur peu connu, mais, qu'on à pourtant vu dans plusieurs grosses productions comme Quantum Of Solace, La Guerre Des Mondes (version Spielberg), Equalizer ou, plus recemment, Suicide Squad. 

L’histoire de Stranger Things se déroule à Hawkins, petite ville du Nevada, en 1983. La vie de la communauté, jusque la paisible, est soudainement perturbé par la disparition d’un gamin de 12 ans, Will Byers.

Le shérif du coin, Jim Hopper, est logiquement chargé de l’affaire. Avec cette enquète, le policier, brisé par la mort de sa fille quelques années plut tôt d’une violente crise d’asthme, va se voir replonger dans son passé. 

Afficher l'image d'origine

De son coté, la mère du garçon, Joyce, commence être le témoin d’étranges manifestations, mais, elle ne sera pas la seule. Les habitants d’Hawkins sont loin de se douter du cauchemar qui les attends et qui pourrait bien avoir un rapport avec un étrange batiment ultra sécurisé ou se sont déroulés de curieuses experiences ainsi qu'avec la présence d'une étrange fillette au crâne rasé.  

Dés son lancement, la série à déclenché un veritable plébiscite au point que les créateurs ont envisagé une saison 2, confirmé depuis par les responsables de Netflix après quelques semaines d’hésitation.

En huit épisodes d’un peu moins d’1h, les Duffer Brothers tentent de développer un univers ou se mêlent leurs références, parfois de manières un peu trop appuyé, d’ailleurs.

Car, autant prevenir : Les premiers épisodes ont un petit coté agaçant, les auteurs insistant beaucoup trop sur le fait que la série se passe dans les années 80, à grand coups de tubes de cette période, et de scènes reprises dans d’autres films, comme ce repas familiale voyant se rejouer une scène du Poltergeist de Tobe Hooper, l’une des influences revendiqué du duo, une référence qui sera d'ailleurs utilisé frontalement lorsque la mère de Will se souvient lui avoir offert des places de cinéma, justement pour le long métrage de Hooper. 

Afficher l'image d'origine

Heureusement, malgré un scénario clairement sous influences (la bande de gamins renvoie à celle du film de Richard Donner Les Goonies, le générique d'ouverture ressemble à celui de V, dans sa version originale), cela s’atténue progressivement et on finit par s’attacher aux personnages, même si ces derniers sont parfois un peu trop stéréotypées comme cette adolescente et son histoire d’amour avec son compagnon (qui révélera par la suite qu’il est un vrai connard). Pour ma part, c’est surtout le policier, incarné par David Harbour, que je trouve le plus touchant.

Suite à ce qu’il a vécu dans le passé (la mort d’un enfant est sûrement l’une des choses les plus difficile qu’il puisse arriver à un être humain), l’homme s’est séparé de sa femme, qui, depuis, à refait sa vie (comme le montre cette scène ou le policier appelle son ex et que la voix de cette dernière est couverte par les cris d’un bébé).

Désirant fuir la grande ville, il est venu s’installer dans cette petite bourgade qu’il pensait paisible. Lorsque l’affaire éclate, le policier jure qu’il ne perdra pas un autre enfant, et fera tout pour tenir cette promesse.

Un autre personnage important est celui incarné par Matthew Modine qui, joue, n'ayont pas peur des mots, un veritable salopard, n'hesitant pas utiliser sa propre fille pour des experiences qui vont veritablement la traumatiser. Dommage que le rôle ne soit pas plus étoffé, car, le comédien est aussi excellent que terrifiant. 

Si les scénarios des épisodes ont souvent tendance à s’encombrer dans des détails inutiles (comme l'histoire d'amour entre 2 adolescents), Stranger Things rèste tout de même une série interessante, doté d’un bon casting et bien mise en scène dans laquelle on finit par s’embarquer jusqu'à un dernier épisode riche en émotion. 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
@ New Yorker<br /> <br /> <br /> <br /> Moi aussi et j'attends la saison 2 avec impatience.
Répondre
A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Effectivement, ça s'explique mieux. Perso, je n'ai pas revu un épisode d'X Files depuis sa diffusion sur M6.
Répondre
N
J'ai bien aimé la saison 1.
Répondre
B
Etant donné que j'ai vu les deux premières saisons cet été, ça m'y a fait beaucoup pensé notamment les introductions des épisodes.
Répondre
A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Je comprends ton agacement en ce qui concerne les références, j'ai eu la mème réaction que toi. C'est, pour moi, le gros point faible de cette saison. Par contre, pour ma part, je n'ai absolument pas pensé à X Files en regardant Stranger Thing.
Répondre
Publicité