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1 avril 2016

TRANSMISSION GENERATIONNEL (Largo Winch 1 & 2)

Afficher l'image d'origineA l'origine, Largo Winch est le personnage en titre d'une série littéraire créé par le scénariste Belge Jean Van Hamme. D'abord publié sous forme de romans, entre 1977 et 1980, les aventures du héros aventurier sont reprises à partir de 1990 et ce jusqu'en 2015.

Inévitablement au vue du succès de la saga, Van Hamme est rapidement approché par quelques professionnels du cinéma qui souhaitent transposer le personnage sur grand écran : "Il y a plus de vingt ans, un des plus grands producteurs indépendants avait déjà acheté les droits d'adaptation de Largo Winch mais il est décédé avant d'avoir pu en faire le concurrent de la série des James Bond dont il rêvait. Depuis la sortie des premiers albums, il y a bien eu d'autres propositions mais elles étaient plus ou moins sérieuses."

C'est finalement le metteur en scène Jérome Salle, qui, avec la productrice Nathalie Gastaldo, parvient à convaincre le créateur du personnage de leur céder les droits pour le grand écran, via un projet que Jean Van Hamme juge "plus ambitieux".

Le réalisateur et scénariste tourne la son second long métrage après Anthony Zimmer. Un pari risqué dans la mesure ou le fait d'adapter pour le cinéma un personnage ou un univers entier, qu'il vienne de la bande dessiné, d'une série télé ou d'un jeu vidéo, s'avère compliqué pour les responsables.

Les exemples sont nombreux dans ce domaine et la crainte est grande lorsque le film sort fin 2008. Pourtant, Jérome Salle tient à rassurer les septiques, si il avoue être un grand admirateur de la bande dessiné original, il ne cache pas avoir prit quelques libertés au niveau du scénario.

Dans le rôle principal, on trouve Tomer Sisley, un choix de prime abord curieux, l'humoriste devenu comédien n'ayant jusque la pas vraiment eut de rôle marquant qui justifierait de choix. En somme, on est loin d'une tète d'affiche.

Pour compléter la distribution, figurent également au casting Mélanie Thierry, Gilbert Melki (que les fans de La Vérité Si je Mens connaissent sous le nom de l'homme d'affaire Patrick Abitbol), Kristin Scott Thomas, Anne Consigny et Nicolas Vaude.

Le film est surtout centré sur les origines du personnage en titre. Largo Winczlav est un orphelin d'origine Yougoslave adopté très jeune par Nerio Winch, un riche homme d'affaire Américain à la tète d'un gros empire financier. L'homme, n'ayant pu avoir d'enfants, espère ainsi en faire un jour son héritier.

Élevé dans le plus grand secret et éduqué dans les meilleurs écoles, désormais appelé Largo Winch, le jeune homme finit pourtant par se rebeller contre ce père physiquement très peu présent, mais, dont l'ombre plane toujours sur l'existence du garçon.

Lorsque Nério meurt subitement dans des circonstances étranges, les responsables du groupe qu'il a fondé, baptisé simplement W, doivent désigner un successeur. Les quelques personnes au courant de l'existence de Largo s'en vont donc le chercher.

Ce dernier, après une violente dispute avec son père quelques années plus tôt, à fui vers le Brésil ou il mène une existence de baroudeur aventurier. Pourtant, l'annonce du décès de Nério va le faire revenir dans le giron de la société. Mais, avant de prendre la direction du conglomérat, Largo à surtout une autre idée en tète : Trouver et venger la mort de son père, qui, d'après tous les éléments, à été assassiné. Une tache d'autant plus complexe que les ennemis de l'homme d'affaire semblent extrêmement nombreux et désormais pret à tout pour éliminer également le fils adoptif.

Dés sa première apparition en Largo Winch, il est évident que le choix de confier le rôle à Tomer Sisley était une excellent idée, tant le comédien se font parfaitement dans le personnage.

On retrouve dans le film de Jerome Salle tout les ingrédients d'un bon film d'action avec une touche d'espionnage, sur la forme, une sorte de mélange entre les saga Jason Bourne et James Bond.

Mélanie Thierry incarne une femme fatale dans plus pur tradition du genre, gardant un coté mystérieux puisqu'on ignore ses véritables motivations concernant Largo, que, tantôt, elle piège tout en ayant l'air d'avoir de l'affection pour lui.

Mais, ce qui prédomine surtout, c'est cette filiation père-fils, à travers les relations conflictuelles entre Nério, homme d'affaire contraint d'ètre sans pitié dans un monde ou la moindre faiblesse s'avère fatale, et Largo, à qui il souhaite laisser un jour l'entreprise, mais, dont la caractère aventureux et fonceur s'accorde mal avec le monde des affaires.

De son coté, le jeune homme va également devoir prouver sa valeur et affirmer sa personnalité pour pouvoir espérer convaincre.

Largo Winch est un long métrage réussi et divertissant, même si on sent que le réalisateur à encore tendance à se chercher un peu dans cet univers. Pour ma part, je regrette surtout que le rôle de Freddy, incarné par Gilbert Melki, ne soit pas plus développé, tant ce personnage demeure véritablement sympathique. Mais, ça n'entache rien devant la plaisir prit à la vision du film.

Afficher l'image d'origine

Trois ans après le succès du premier opus, rien d'étonnant à ce que toute l'équipe se reforme pour un second épisode. Pourtant, certains manquent à l'appel, comme Mélanie Thierry, Kristin Scott Thomas et surtout Gilbert Melki, laissant sa place à une doublure le temps de quelques apparitions au début du film.

Ils sont remplacés, notamment, par Laurent Terzieff, Olivier Bartelemy, Ulrich Tukur et surtout, la grande star de ce nouvel opus, Sharon Stone.

Pour le reste, on prend les mêmes et on continue puisque Largo Winch 2 enchaîne juste après les évènements terminant son prédécesseur. Largo est désormais à la tète du groupe W et tout le monde attends qu'il s'en montre digne. Mais, personne n'est en mesure de prévoir l'immense surprise que reserve le jeune homme.

Lors d'une déclaration télévisé, le nouveau patron annonce, à la stupéfaction générale, sa décision de transformer la multinationale pour en faire une fondation humanitaire.

C'est précisément à ce moment la qu'une ancienne histoire concernant Nerio Winch ressurgit sur son fils. Diane Francken, une avocate tenace et  redoutée dans le milieu des affaires, accuse publiquement le père d'avoir, autrefois, facilité un coup d'état dans un pays en guerre, fournissant de l'argent et des armes au dirigeant en place.

Largo étant sur place au même moment, il est également soupçonné d'avoir participé à tout cela. Diane Franken affirme posséder un témoin fiable. Si elle parvient à inculper le jeune patron, l'entreprise W risque de ne pas s'en remettre.

Une fois de plus, Largo Winch va devoir se battre et replonger dans son passé pour espérer découvrir ce qui se passe.

Fidèle à l'adage voulant que les suites demeurent plus ambitieuses que leurs modèles, Jerome Sallé signe un second épisode encore plus généreux, notamment en terme d'action.

Bien plus que dans le premier opus, la volonté du metteur en scène est clairement de se rapprocher des grosses productions Américaines, en lorgnant vers des sagas comme Mission Impossible.

Si on est loin de cette référence, Largo Winch 2 n'en reste pas moins une suite tout à fait recommandable. En premier lieu, le film dispose d'un scénario suffisamment malin pour tenir en haleine, offrant, par la même occasion, un vrai personnage à Sharon Stone, loin de son image de chaudasse allumeuse manipulatrice qui lui colle à la peau, type de rôle dans lequel la cantonne constamment le cinéma Américain depuis Basic Instinct.

Ensuite, les responsables profitent de ce second épisode pour approfondir le thème de la relation père/fils, déjà présente dans le premier film. Le final apporte ainsi une jolie conclusion à l'ensemble, Largo choisissant d'assumer des responsabilités auquel sont père s'est soustrait vis à vis de lui, et esperant repartir sur de nouvelles bases, rachetant ainsi les fautes paternel.

Personnellement, je trouve que la dernière scène termine bien l'histoire et qu'il n'est guère necessaire d'en rajouter.

Largo Winch 2  est un bon film plutôt réussi, bien mené et bien joué. Pour ma part, j'ai même préféré ce second opus au premier malgré quelques défauts (le personnage de majordome incarné par Nicolas Vaude devient profondément agaçant et sa quête totalement inintéressante). 

 

 

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Commentaires
A
@ AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Je comprends ton impression. Pour ma part, je garde un bon souvenir de ces deux films, mais, j'ignore si j'aurais envie de les revoir un jour.
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A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier film surtout, s'est tourné avec un budget réduit. La suite à bénéficier d'un peu plus d'argent, mais, on est loin des sommes des Blockbusters Américains. C'est surtout qu'ils ont quand même prit un risque avec le premier film, car, personne, hormis l'équipe, n'y croyait vraiment. C'est, comme tu le dis, très agréable à regarder et, il y a en effet largement pire dans notre cinéma hexagonal. Mais, ça change des James Bond qui, je trouve, ont une légère tendance à se ressembler.
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A
comme le souligne Borat; on a vu largement pire dans le même genre mais aussitôt vu aussitôt oublié en ce qui me concerne
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B
Disons que cela n'invente pas la machine à couper le beurre. En général je suis d'accord que c'est agréable à regarder. Il y a bien pire dans la production française et notamment à haut budget. Enfin je dis ça mais Largo Winch a dû faire avec une certaine économie de moyen.
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A
@ AIO & Borat<br /> <br /> <br /> <br /> C'est d'autant plus étonnant pour moi que j'ai accroché autant aux deux Largo Winch que, d'ordinaire, je ne suis pas franchement attiré par les histoire d'espionnage. je ne suis d'ailleurs pas franchement un fan des James Bond. Mais, j'avoue que j'ai pris beaucoup de plaisir à visionner les deux films de Jérôme Sallé. Après, je conçois que, pour un adepte du genre, ce soit diffèrent.
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