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3 février 2016

FRANCHISE MORIBONDE (Détour Mortel 5 & 6)

Afficher l'image d'origineA l'origine, Détour Mortel était un sympathique petit survival sans prétentions. Mais, son succès va rapidement le transformer en franchise qui, à mesure des épisodes, ne va faire que s'enfoncer plus profondément dans la nullitée.

Si Détour Mortel 2 rèste un sympathique petit nanar beaucoup plus trash que son modèle, les choses se gatent à partir du troisième épisode. Cette fois, plus question de chercher à offrir un divertissement à peu pret bien troussé.

Deux opus plus tard, c'est désormais la fénéantise absolu qui règne. Après un Détour Mortel 4 qui nous faisait le coup de la prequelle, la suite continue sur cette mème lancée.

Pour l'occasion, les responsables font de nouveau appel au monsieur catastrophe de la franchise, Declan O' Brien, l'homme qui avait si bien su enterrer la saga bien profond depuis le troisième épisode.

Au niveau du casting, comme d'habitude, aucuns acteurs connus à l'exception de Doug Bradley, que les amateurs de la franchise Hellraiser connaissent bien pour son rôle du charismatique Pinhead.

On retrouve donc notre famille de cannibales dégénérés qui ont donc quitté leur sanatorium de l'opus 4 (on ne cherchera pas à savoir pourquoi ) et vivent en pleine foret sous les ordres de Meynard, leur patriarche qu'on a déja pu appercevoir dans les épisodes 1 & 2 et qui est ici plus jeune.

Alors que se déroule une grande fête dans la ville voisine, celui ci est arrêté alors qu'il tente de piéger une bande de jeunes. Enfermé dans la cellule d'un commissariat, Meynard va donc être libéré par ses garçons qui vont, entre temps, prendre un malin plaisir à faire un véritable massacre dans ce petit bled jusqu'alors tranquille.

Comme vous pouvez le voir à la lecture de ce résumé qui à du donner la migraine par sa complexité au scénariste, ce cinquième opus abandonne donc les fameux bois pour une ville déserte ou pourtant est censé se dérouler un festival attirant du monde (pas flagrant vu que tout le monde à l'air d'ètre déja partit se coucher).

Vous pensiez que le réalisateur ne pouvait pas faire pire que les deux épisodes précédents ? Bienvenue dans Détour Mortel 5. Avec son nouvel opus, Declan O'Brien nous offre ici un trio de tueurs au visage maquillé grossièrement à la truelle et qui se content de rire bêtement ou de grogner. Autant dire que leur apparence fait franchement sourire et qu'on est loin des maquillages de Stan Winston pour le premier film.

Le film nous offre également de nombreux meurtres et notamment de personnages dont on se fout totalement, car, peu en rapport avec l'intrigue de base (la journaliste qui se fait couper les doigt, le jeune flic). Lorsque l'histoire démarre vraiment, les choses s'agravent, car, notre trio de tueurs cannibales nous sort des pièges digne d'un épisode de Saw avec un type qui se fait ouvrir le ventre lorsque sa copine tourne une poignée de porte, un jeune enterré jusqu'a la tète dans un terrain central et qui voit arriver sur lui une tondeuse à gazon et j'en passe.

Encore une fois, malgré le brouhaha, personne ne vient intervenir pour sauver les victimes, malgré une fète censé se dérouler pas loin.

Bref, tout cela n'est franchement pas crédible, à l'instar de cette scène ou un des cannibales tente de mettre dans la bouche d'une blondasse ses propres tripes, une séquence franchement nawak dont l'interet m'échappe. Par contre, la mème fille qui continue de respirer avec le ventre ouvert, chapeau pour la cohérence.

Quand à Doug Bradley, l'acteur semble beaucoup s'amuser dans son personnage (qui, au passage, dans une scène, transforme les cannibales jadis si menaçant en gentils toutous qui se contentent d'obéir). Malheureusement, étant donné qu'il passe les trois quart du film enfermé dans une cellule, autant dire que sa participation est limité.

Bref, ce cinquième opus est un gros navet, ou l'ésprit de la franchise à été désormais remplacé par un mauvais torture porn (pléonasme ?).  Un film au scénario rachitique, peuplé de personnages stupides et ininterressant et qui ne dégage qu'un ennui profond. Vous en voulez encore ? (j'entends certains masos qui disent oui), alors, c'est repartie pour Détour Mortel 6.

wrong-turn-6-last-resort_32412Succédant à Declan O'Brien qui avait déja bien enterré la franchise, Valéri Milev vient y rajouter un bon coup de pelle avec ce sixième opus qui continue dans le sens des deux opus precedents.

Sauf que la direction voulue exige un minimum de cohérence, ce qui ne semble pas particulièrement intéresser les producteurs de la franchise, uniquement préoccupé par le fait de livrer des produits tourné à moindre coût et qui peuvent rapporter beaucoup.

Pas étonnant, donc, que le scénario Détour Mortel 6 n'ait finalement rien en commun avec les autres épisodes de la saga, hormis le trio de cannibale.

On rèste, malgré tout, dans le mélange entre le survival et le torture porn initié par Détour Mortel 5.

L'histoire tourne autour de Danny, un jeune homme un peu paumé, qui se rend en compagnie de sa petite amie et de quelques camarades, dans un hôtel ou vivent sa soeur et son frère qu'il ne connaît pas.

C'est donc l'occasion pour Danny de faire connaissance avec ses racines familiales. Mais, il est loin de se douter que son arbre généalogique est surtout composé de tarés psychopathes et cannibales, ainsi que d'une nymphomane, qui n'attendent que lui pour agrandir la lignée.

Détour Mortel 6 démarre avec une scène de meurtre sympathique, mais, totalement hors sujet, ou un couple se fait massacrer dans une foret. Puis, le film s'embourbe dans des dialogues longuet, débité sans conviction par des acteurs inconnus, et, comme l'aurait dit mon camarade Alice In Olivier, pourvu qu'ils le restent.

Bref, ça discute beaucoup dans ce nouvel épisode, entre deux meurtres qui n'ont, tout comme l'histoire, rien de surprenant. Les responsables repiquent même une scène du premier film, celle ou le flic se prend une flèche dans l'oeil.

Pendant ce temps, notre héros, Danny, découvre les vertus de la chasse en compagnie de son nouveau frère, ce dernier expliquant la chose de façon convaincu, comme si les cannibales dégénérés de la saga jouait un véritable rôle salvateur.

Je m'en voudrais de ne pas citer l'autre scène très conne de ce nouvel épisode, montrant la frangine de Danny en train de s'astiquer, excitée par la vision d'un couple d'adolescent faisant l'amour.

Évidemment, tout les amis de Danny finiront par se faire massacrer, les tueurs en profitant lors d'une scène pour donner une nouvel forme à la technique du lavement. On apprend au passage qu'il n'y a pas une famille de cannibale, mais, 3, qui se partagent le boulot et plusieurs endroits, une astuce idéal pour encore multiplier les suites sans cohérences pendant au moins dix ans.

Bref, malgré sa fin annonciatrice d'une nouvel génération de cinglés, et sa volonté de choquer à tout prix au risque d'en devenir ridicule, ce Détour Mortel 6 ne convint pas, faute d'implication de la part des responsables, dont la réalisatrice qui torche la chose à la manière d'un téléfilm. Mais, comme les autres, ce sixième opus risque de rapporter suffisamment pour prolonger la franchise encore longtemps.     

 

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Commentaires
A
@ roggy et AIO<br /> <br /> <br /> <br /> Dés le 3 ème épisode, la saga est devenu une pompe à fric, qui n'a fait que s'enfoncer de plus en plus dans les tréfonds de la nullité. Mais, même quand on croit qu'ils ne pourront pas faire plus nul, ils y parviennent, c'est un exploit. Quoi qu'il en soit, mieux vaut s'arrêter au deux premiers et zapper le reste. Il n'y rien d'intéressant à y voir.
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A
Personnellement, je me suis arrêté au 4e qui était une vraie catastrophe ambulante, tout comme le 3e par ailleurs
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R
Autant les deux premiers étaient regardables, autant j'ai lâché l'affaire avec les suivants. Je t'avoue que je n'ai pas vu ces deux séquelles, mais apparemment je ne loupe pas grand-chose.
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