Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
films and séries
Derniers commentaires
Publicité
films and séries
Archives
16 novembre 2015

EQUIPEE DE CHOC (Les 12 Salopards 1 et 2)

Afficher l'image d'origine

A l'origine, Les 12 Salopards s'inspirent à la fois d'un roman, mais, également d'un film de Roger Corman sortit en 1964, L'Invasion Secrète ou, durant la seconde guerre mondiale, un homme réunit des prisonniers, les entraine en vue d'une mission dangereuse en Italie.

On retrouve donc la même histoire avec le film de Robert Aldrich qui réunit Lee Marvin (les producteurs voulaient John Wayne, mais, pas le réalisateur qui obtint gain de cause), Charles Bronson (tellement mécontent de tourner ce film qu'il passa le tournage à faire la gueule à tout le monde), le chanteur Trini Lopez (dont le personnage meurt hors écran après que son agent ait tenté de renégocier le salaire de sa star), Robert Ryan, Telly Savalas, Georges Kennedy (qui devait, à l'origine jouer le role de Arthur Magott, mais, du ceder sa place à Telly Savalas), Jim Brown, Donald Sutherland et Ernest Borgnine.

Pour l'anecdote, après le tournage fut projeté un premier montage du film aux producteurs. A l'issue de la projection, l'un des exécutifs expliqua à Robert Aldrich qu'il aurait certainement l'oscar du meilleur réalisateur à condition de retirer une scène ou le personnage incarné par Jim Brown balance des grenades dans une cave ou sont retranchées plusieurs soldats Allemand et leur famille. mais, le réalisateur refusa catégoriquement, expliquant que, selon lui, la guerre était un enfer et ne devait jamais être édulcorée au cinéma. De fait, Robert Aldrich n'obtint jamais un seul oscar. 

L'histoire est donc celle du commandant John Reisman, et se déroule durant la seconde guerre mondiale. Borné et rebelle, l'homme est peu apprécié de ses supérieurs qui lui donne une dernière chance avec une véritable mission suicide : Former un groupe de prisonniers au combat pour ensuite les envoyer détruire un chateau occupé par les Allemands en France. A l'issue de la mission, les survivants pourront bénéficier de la liberté.

C'est ainsi que le commandant visite une prison et recrute douze individus extrêmement dangereux, tous condamné et pret à ètre exécuté.

La première partie du film est d'ailleurs largement consacré au fameux entraînement que subissent les prisonniers. Rythmé et plein d'humour (que ce soit dans les répliques ou les situations), cette première partie atteint son apogée lorsque nos salopards effectue une mission d'entraînement ou il vont ridiculiser des soldats professionnelles à la solde du principale ennemi du commandant Reisman.

La seconde partie replonge le film dans un ton plus sérieux, car, notre équipe de choc effectue une mission dangereuse dont beaucoup ne reviendront pas vivant.

Injustement taxé de fasciste à sa sortie, Les 12 Salopards contient pourtant nombre de thème dénonçant l'armée Américaine (d'ailleurs miné par des désaccords entre soldats).

Porté par un casting hors pairs, filmé impeccablement et donnant une image pour le moins réaliste de la guerre, Les 12 Salopards est considéré comme un des plus grand film de guerre existant, ce qu'il est assurément. D'ailleurs, son succès fulgurant entraînera la mise en chantier de trois suites, toutes sous forme de téléfilm et d'une série télévisé qui ne durera qu'une saison. Je vous parlerais d'ailleurs bientot de la première de ces suites. 

En ce qui concerne le film de Robert Aldrich, ça rèste un chez d'oeuvre indispensable du cinéma de guerre et du cinéma tout court qui engendrera des suites sous formes de téléfilms et mème, une série télé.

Tourné en 1985, Les 12 Salopards 2 donne une certaine idée de ce à quoi aurait ressemblé le premier épisode si il n'avait pas été signe par un cinéaste de la trempe de Robert Aldrich.

Au niveau du casting, ce second opus nous permet de retrouver Lee Marvin, Ernest Borgnine et Richard Jaekel, cette fois dirigé par Andrew V. McLaglen, un specialiste du film de guerre reconverti dans la réalisation télévisuel.

Au niveau de l'histoire, elle se présente comme un quasi remake du premier film, avec quelques détails un peu différent pour que la ressemblance ne se remarque pas de trop.

Cette fois, le major John Reisman (qui, entretemps, ne s'est pas calmé, puisqu'on le retrouve dans le bureau de son supérieur après que lui et son équipe aient "emprunté" de l'éssence dans le camion d'un haut gradé de l'armée) est donc une nouvelle fois face au Général Worden qui lui confie cette fois la mission de former une équipe de prisonniers pour aller ensuite en France tuer un haut dignitaire allemand qui menace de s'en prendre à Hitler. De la à dire que l'armée Américaine défend le Furher, il n'y a qu'un pas que le scénario de ce téléfilm n'hésite pas à franchir.

Une nouvele fois, le major Reisman se retrouve à choisir des prisonniers pour uen mission sucide. Sauf que, cette fois, ceux ci sont loin d'ètre très cooperatif et ne font absolument pas confiance au major, y comprit durant la mission ou ne règne aucune unité dans l'équipe, plusieurs étant pret à mettre une balle dans la tète de Reisman.

En ce qui concerne les acteurs, Lee Marvin semble beaucoup s'ennuyer dans son personnage, il faut dire que celui ci n'a guère évolué depuis le premier film. L'acteur livre donc une prestation minimal et rèste pas mal en retrait. Quand à Ernest Borgnine et Richard Jeackel, les deux comédiens se contentent d'apparaitre rapidemment, notamment le premier dont le présence n'excede pas les 10 première minutes.

Relativement parrésseux et surtout n'apportant rien à son modèle, Les 12 Salopards 2 donne surtout la désagrable impression de se taper une copie avarié du premier film, en moins inspiré et beaucoup moins reussi.  En tout cas, pour ma part, je vais m'arreter à l'épisode original et oublier prestemment cette suite inutile.

Publicité
Publicité
Commentaires
A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Encore une fois, je n'ai pas vu Inglorious Basterds, donc, je ne peux que te croire sur parole. Quant au dernier Tarantino, il ne m'intéresse pas du tout.
Répondre
A
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Je suppose que tu fait référence à inglorious bastard, c'est justement la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu le voir, j'ai peur d'un pompage raté des 12 salopards. Au passage, j'ai vu récemment la bande annonce du prochain tarantino, un western, et ça ne donne pas envie.
Répondre
A
@ ideyvonne<br /> <br /> <br /> <br /> Franchement, malgré l'affection que j'ai pour John Wayne, je ne l'aurais pas vu non plus dans le rôle tenu par Lee Marvin. Mais, je suppose que ce dernier n'était pas assez "Bankable" pour les producteurs. Heureusement qu'Aldrich a tenu bon.
Répondre
I
Et Aldrich le reprendra (je parle de Lee Marvin) pour "l'empereur du nord" un autre super film :) <br /> <br /> En tout cas on l'a echappé belle car, franchement, je n'aurai pas vu John Wayne à la place de Lee Marvin !!!
Répondre
A
@ ideyvonne<br /> <br /> <br /> <br /> et, tu peux me croire, tu peux rester au film original. Sutherland est génial, en effet, mais, j'aime également beaucoup le rôle de Lee Marvin.
Répondre
Publicité