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27 octobre 2015

MY NAME IS JASON (Vendredi 13 versions 1980 & 2009)

HLYNleeSyOk6TVZT4ljJoAIV1a4Au début des années 80, le petit monde du cinéma horrifique vient de subir un bouleversement. En effet, le public est encore sous le choc de la nuit de terreur imposé un an avant par Michael Myers à Jamie Lee Curtis dans le film de John Carpenter, Halloween, La Nuit Des Masques. En outre, beaucoup l'ignorent encore, mais, un genre vient de naître, il s'agit du Slasher Movie. Comme souvent avec les succès, une horde de tueur masqué calqué sur Myers, mais, pas trop, débarquent sur les écrans au cours des années suivantes.

L'un des premiers à réagir au succès d'Halloween se nomme Sean S Cunningham. L'homme s'était déjà illustré quelques années plus tot en participant au premier film de Wes Craven, La Dernière Maison Sur La Gauche. Ici, il nous emmène dans un petit village en bordure d'un bois nommé Crystal Lake et ou se trouve une charmante colonie de vacances. Un endroit calme jusqu'au soir ou deux moniteurs sont assassinés sauvagement. Dés lors, une rumeur naît parmi la population voulant que cet endroit soit maudit.

Peu enclin à croire à des superstitions, un homme décide, un an plus tard, de rouvrir le camp et d'y accueillir une troupe d'enfant. Mais, pour cela, il fait venir une équipe quelque semaines plus tôt afin de l'aider à préparer l'endroit.

Dés son arrivée, l'une des monitrices se retrouve face aux habitants qui lui conseillent vivement de repartir, ce qu'elle ne fera pas et finira massacré dans le bois.

Pendant ce temps, tout le monde s'affaire et l'ambiance est bon enfant, mais, les choses vont changer dés la nuit tombé, car, l'assassin d'autrefois est toujours la et ne compte pas laisser le camp rouvrir sans réagir. Le bain de sang ne fait que commencer.

Le realisateur reprend quelques éléments piqué au film de John Carpenter (comme la vue subjective du tueur, mais, il ne sera pas le seul) et tente d'installer une ambiance étrange tout en gardant jusque dans les dernières minutes la véritable identité de l'assassin et ses motivations profondes.

Dés sa sortie, Vendredi 13 (date à laquelle se déroule l'histoire, donc) sera un succès public et gagnera rapidement un certain statut de classique du genre, notamment dues aux maquillage de Tom Savini. En outre, l'oeuvre écopera d'une interdiction aux mois de 16 ans.

Si cet réputation peut aisément se comprendre en replaçant le film dans son époque, il n'empêche qu' à l'inverse du premier Halloween (sortit un an avant, je le rappelle), l'oeuvre de Sean S Cunningham à prit un sérieux coup de vieux dans la tronche. A cela, plusieurs raisons, d'abord beaucoup de films ont reprit la même recette (a commencer par les suites de Vendredi 13) au cours des années suivantes et il est difficile de voir aujourd'hui Vendredi 13 avec le recul nécessaire et sans avoir l'impression de connaître déjà à l'avance l'histoire.

L'autre raison, c'est que si Carpenter misait autant sur le professionnalisme de sa mise en scène que sur son histoire, ce n'est absolument pas le cas de Sean S Cunningham qui se repose entièrement sur son casting et son scénario, ce qui donne à l'ensemble un coté téléfilm qui renforce cet aspect vieillot dont je parlais plus haut. Enfin, le film contient de nombreuses longueur et ce ne sont pas les bavardages entres des personnages transparents joué par des acteurs pour la plupart inconnu et qui le resteront ( à l'exception de Kevin Bacon, ici dans une de ses premières apparition) qui peuvent maintenir l'intérêt. Quand au scènes de meurtres, si elles restent sympathiques, la plupart ont été malheureusement victime de coupes imposé par la censure Américaine, ce qui les rend très brèves.

Pour toute ces raisons, j'ai, personnellement tendance à considérer ce premier Vendredi 13 comme une oeuvre pas mal surréstimé aujourd'hui. Pour autant, le film reste fréquentable, à condition de le voir plus comme la première pierre d'une saga importante et inégale du genre.

Mais, son aura perdurera au cours des années, ou ce premier opus sera suivis de 10 suites, un cross over avec un autre croquemitaine, à savoir Freddy Krueger, et enfin un remake.

C'est de ce dernier dont je vais vous parler dans la seconde partie de cette chronique. On le doit à Michael Bay et son équipe, qui ajoutent donc le long métrage de Sean S. Cunningham à leur liste de remake.

Et justement, c'est Marcus Nispel qui est choisit pour officier sur cette nouvelle version, un nom qui peut faire peur ou pas selon que vous ayez apprécié son remake du Massacre A La Tronçonneuse (qui, simple avis personnel, ne vaut peut être pas le classique de Tobe Hopper, mais, demeure largement plus fréquentable que le sinistre suite tourné dans les années 80).

Vous l'aurez comprit, je fais partie de la première catégorie, celle des adepte du long métrage de Nispel. Autant dire que j'étais donc plutôt confiant quand à cette nouvelle version de Vendredi 13.   

Le réalisateur choisit de se démarquer quelque peu du film des années 80, et ne reprend que quelques éléments essentiel de la franchise. Vendredi 13 version 2009 est donc plus une sorte d'hommage avec une touche de modernité.

La séquence d'ouverture reprend ainsi la fin du long métrage de Sean S. Cunningham, avec la dispute dans les bois qui se clôture par une décapition.

On nous présente ensuite la classique bande de jeunes s'en allant fumer des pétards et baiser aux alentours de Cristal Lake. On s'attends alors à un énième épisode ressemblant à pleins d'autres. Mais, c'est la que débarque Jason Voorhees, le tueur psychopathe qui ne porte pas encore son célèbre masque de hockey.

La suite alterne entre un type qui cherche sa frangine disparue et une bande d'ados venu faire la fête dans la baraque d'un de leur copain riche. Tous vont forcement se retrouver face au mythique tueur de Cristal Lake.

C'est une des différences essentiel par rapport aux précédentes version, puisque Michael Bay et son équipe on transformé le tueur en véritable chasseur, habitué à vivre dans les bois et n'hésitant pas à piéger ses victimes, comme dans cette scène ou un type sert d'appat à Jason pour attirer ses camarades à l'exterieur.

C'est simple, ici, notre psychopathe est si débrouillard qu'il pourrait bosser dans un magasin Monsieur Bricolage. Plus dégourdit, certes, mais, également sans pitié sauf quand une demoiselle ressemble un peu trop à sa mère décédé.

Dommage que le film ait été quelque peu charcuté au montage (il existe un Killer Cut, mais, je ne l'ai pas vu). Malgré tout, ce remake, qu'on ne peut guère comparer à son homologue de 1980 tant, encore une fois, les deux oeuvres ne se ressemblent pas franchement, vaut bien mieux que certaines suites foireuses que le succès du long métrage original à engendré, je pense notamment au pitoyable Meurtre En Trois Dimensions.

 

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Commentaires
T
@ borat<br /> <br /> <br /> <br /> Le premier Halloween de John Carpenter, je suis d'accord, par contre, Halloween 2 de Rick Rosenthal, même si je l'apprécie également, je trouve quand même qu'il a quand même prit un petit coup de vieux.
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B
En effet et bien sinistrement. Sauf qu'Halloween résiste bien mieux au temps.
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T
@ borat<br /> <br /> <br /> <br /> je vois ce que tu veux dire, quand on connait l'identitée du tueur, difficile d'imaginer qu'il ait pu être aussi dégourdit. Que veut tu, la vengeance donne de la force. N'oublions pas non plus que Vendredi 13 est né avant tout pour profiter du succès d'Halloween.
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V
Le premier Vendredi 13 a clairement pris un coup dans les dents (la scène finale avec la mère devient même hilarante). En plus si vous le visionnez en VF Jason s'appelle Jacky. Bref la totale. On lui préférera l'opus suivant. Par contre pas vu le remake.
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T
@ Borat<br /> <br /> <br /> <br /> Le méchant du premier Vendredi 13 était logique à l'époque, avant que toutes les suites apparaissent. C'est ce que je disais, aujourd'hui, je crois que même ceux qui n'ont jamais vu le premier Vendredi 13 de Sean S. Cunningham savent d'emblé qui est le tueur. A l'époque ou le film est sortie, au début des années 80, beaucoup ont du être surpris. C'est exactement comme Massacre Au Camp D'été, un autre slasher de la même période qui n'a pas grand chose d'extraordinaire, sauf que la fin à du être également un choc pour beaucoup la première fois.
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