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14 octobre 2015

PHENOMENES ETRANGES (Poltergeist, versions 1982 & 2015)

Vous l'ignorez peut ètre (ou pas), mais, cet été est sortit notamment le Poltergeist nouvelle version, l'occasion d'évoquer, en plus du remake, l'oeuvre original tourné en 1982. Un film qui fit grand bruit à sa sortie, et pas seulement en raison de sa réussite.

Officiellement, le film est réalisé par Tobe Hooper, l'homme responsable du cultissime Massacre A La Tronconneuse,  produit et écrit par Steven Spielberg qui a déja à l'époque quelques reussites comme Les Dents De la Mer ou Les Aventuriers De L'Arche Perdue. Une association de rève pour tout cinéphile qui va réveler ses zones d'ombres au cours des années.

A cet époque, Spielberg souhaite s'atteler à la suite de Rencontre Du Troisième Type. Un projet qui se fera finalement pas. Malgré tout, le metteur en scène rèste persudé d'une chose : son projet long métrage restera dans le cadre du fantastique.  

Alors qu'il se prépare finalement à réaliser E.T, L'Extraterrestre, il décide également de se lancer dans la production d'un autre long métrage tourné en parralèle. C'est ainsi que certains comédiens, comme Drew Barrymore, viendront passer des auditions pour deux rôles differents, la fillette venue pour incarner Carol Ann, sera finalement retenue, mais, pour le film d'extraterrestre.

Impressionné par Massacre A la Tronconneuse quelques années plus tot, Steven Spielberg engage Tobe Hooper à la réalisation et demande à Stephen King, dont il est également fan, d'ecrire le scénario. Mais, faute d'accord trouvé, c'est Steven Spieberg, assisté de Kathleen Kenedy, qui s'y attellera.

Quand je disais que le film avait fait polémique, c'est, d'abord, en raison de nombreuses rumeurs au sujet du rôle tenu par le réalisateur et son producteur...Qui ne serait d'ailleurs pas limité à produire. Spieberg aurait, en effet, rempacé à plusieurs reprises son camarade derrière la caméra, ce que démentiront formellement les comédiens du film, mais, ce que soutiendra Hooper quelques années plus tard, affirmation confirmé par des documents filmé de l'époque ou le réalisateur apparait finalement comme un simple executant suivant les directives.

L'autre éléments qui fera couler beaucoup d'encre, c'est la prétendu malédiction entourant le film, ainsi que les deux suites qui seront tourné dans la foulé pour profiter du succès du premier épisode. Plusieurs morts viendront endeuiller l'équipe, notamment Dominique Dunne, qui incarne l'ainée des enfants, et qui sera poignardée par son petit ami peu après la sortie du film, ou Heather O Rourke, qui decedera en 1988 en plein tournage du troisième épisode.

Pour en revenir plus concretement au film de 1982, il se distingue d'abord par un casting sans aucune tète connu. Pas de comédiens bankable pour attirer le spectateur et faire bien en haut de l'affiche, ce qui serait pratiquement impensable aujourd'hui dans le cadre d'une grosse production. JoBeth Williams n'a pratiquement eue jusqu'ici que des seconds roles, notamment dans Kramer Contre Kramer ou Les Chiens De Guerre de John Irvin, mème chose pour Craig T. Nelson, Dominique Dunne, Zelda Rubinsten ou Oliver Robbins.

Et on ne peut guère affirmer que le succès du premier Poltergeist viendra particulièrement booster leur carrière. L'histoire tourne autour d'une famille américaine sans histoires, les Freeling, peu après qu'ils aient emménagé dans une jolie demeure situé dans un quartier résidentiel.    

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, les premiers evenements surnaturelles ne commencent pas de manière spectatulaire, c'est mème tout le contraire. Le fait que la cadette de la famille, agée de 5 ans à peine, se lève chaque nuits pour aller se planter devant une télévision ne diffusant plus aucune image et rèste là à tenir une conversation avec des ètres invisibles peut ètre attribué à une crise de somnanbulisme, voir à une fantaisie due à sa jeunesse.

Il est donc crédible que Steven et Diane Freeling, les parents, ne s'inquiètent guère plus que cela. Il en va de mème pour la mort du perroquet, qu'on peut attribuer à des causes rationnelles. Par contre, lorsque les meubles commencent à se déplacer, et que l'arbre à coté de la maison s'en prend physiquement à l'un des enfants, les choses prennent une tournure beaucoup plus inquiétantes. La disparition étrange de Carol Ann, la fillette qui discutait avec la télévision, scellera veritablement le début du cauchemar pour la famille Freeling.  

Ne sachant vers qui se tourner, Steven et Diane, les parents, font alors appel à des parapsychologues parmi lesquelles la médium Tangina Barrons.

Ce qui fait d'abord la force de Poltergeist, ce sont ses personnages et son cadre. On nous présente une famille Américaine typique vivant dans un environnement qu'on dirait sortit d'une série télé pour ménagères. Un endroit tellement parfait qu'il est impossible que l'endroit ne recèle pas quelques secrets. A travèrs son scénario, Steven Spielberg choisit de faire surgir l'horreur dans un cadre rassurant et tout de mème ordinaire, s'inspirant ainsi du travail de Stephen King.

L'autre point fort du film provient du parfait dosage entre les éléments. Le film parvient à effrayer sans jamais en faire trop, et en restant toujours crédible. Les responsables ne cherchent jamais à en rajouter, bien aidé par un casting absolument parfait. Quand aux effets speciaux, ils tiennent toujours la route aujourd'hui alors que le film fète ses 23 ans d'existence cette année. Que le film ait finalement été réalisé par Spielberg (ce qui parait flagrant à la vue de certaines scènes) ou Tobe Hopper (mème chose, car, il est impossible qu'une séquence comme celle ou le scientifique voit son visage se décomposer dans le miroir ne vienne pas du responsable de Massacre A La Tronconneuse) importe peu, Poltergeist rèste un classique du genre qui n'a rien guère perdu de son efficacité aujourd'hui.

Ca ne semble pourtant pas ètre l'avis de certains décideurs hollywoodiens, notamment les responsables de société M.G.M, qui produit le film original. Longtemps annoncé, et repoussé à de nombreuses reprises, le projet de remake fut mème abandonné, avant de renaitre sous l'égide de la société Ghost House Picture, créé par Sam Raimi. Il aurait d'ailleurs été assez interessant, du moins, à mon avis, de voir le réalisateur d'Evil Dead mettre en scène cette relecture. Ca nous aurait au moins valu quelque chose de different.  

Malheureuseusement, les responsables optent pour Gil Kenan, réalisateur et scénariste du long métrage d'animation Monster House en 2005, puis, La Cité De L'Ombre, un film fantastique avec notamment Bill Murray, trois ans plus tard. Donc deux oeuvres à destination de la jeunesse, autant dire que le mec etait le candidat idéal pour signer le remake d'un classique du cinéma d'épouvante des années 80.

En vérité, replacé dans le contexte de l'époque, ce nouveau Poltergeist donne une idée de ce qu'aurait pu ètre le film original sans l'intervention de Steven Spielberg et Tobe Hooper, ainsi que de l'évolution d'un genre désormais plus axé sur les effets spéciaux.

Dans les faits, on ne pourra pas reprocher à Gil Kennan et son scénariste David Lindsay-Abaire (déja derrière les scripts de Robots ou Coeur D'Encre avec Brendan Fraser) de ne pas jouer la carte de la fidélitée, puisque ce remake reprend paratiquement à la lettre le scénario du film original, en y apportant juste quelques modifications histoire que ça ne se voit pas de trop.

On fait donc connaissance avec la famille Bowen au moment ou ces derniers viennent s'installer dans une nouvelle maison. Un endroit en apparence calme, mais, en fait pas vraiment. Une force semble se cacher derrière le placard d'une des chambres occupé par Madison, la cadette de la famille. Cette dernière commence également à parler avec des ètres invisibles. Un soir, les éléments se déchainent et, tandis que Kendra, la grande soeur, est bloquée au sous-sol et que les parents sont sortient, Madison disparait alors que son frère est attaqué par l'arbre situé sur le coté de la maison.

 A cours de solution, les parents décident de contacter des parapsychologues spécialisé dans l'occulte pour les aider. Devant l'accumulation de phénomènes inquiétants, c'est Carrigan Burke, un médium renommé et star d'une emission de téléréalité, qui intervient.

Selon le réalisateur lui mème, l'une des principales intention avec ce remake était de moderniser les personnages du film original, plus vraiment en phase avec notre époque. Une intention louable, mais, encore aurait il fallu ne pas tomber dans les clichés et les bons sentiments.

Ici, on retrouve avec une famille dont le père est au chomage (donc, pas du tout agent immobilier) et la mère, écrivain. Première question ; Dans cette situation, comment ont ils pu obtenir la somme necessaire pour acheter une maison ? Mystère. Passons. Quant aux enfants, on a l'adolescente typique accroc au portable et à son écran géant dans sa chambre et le jeune garçon souffrant d'une peur maladive. 

Un élément qui sera utilisé lorsque la petite Madison disparaitra, aboutissant à la culpabilité de son frère puisqu'il aurait pu rester veiller sur elle, et ainsi empecher le drame, si sa peur n'avait pas prit le dessus.

On retrouve ensuite la plupart des éléments du film original, parfois retranscrit simplement dans les dialogues. Le problème, c'est que ca ne fonctionne plus, surtout pour qui connait déja le film original comme c'est mon cas. Et mème les quelques idées (c'est le frère qui va chercher Madison dans le royaume des morts, la star de la télé remplacant la médium Tangina, le gag final) ne suffisent pas à faire de ce remake une oeuvre interessante. Le résultat final se rapproche bien plus d'Insidious (qui reprenait déja de nombreux éléments du film original), mais, sans le talent de James Wan, que de l'oeuvre de Tobe Hooper et Steven Spielberg auquel il prétend ressembler. Bref, un remake inutile et fade qui ne donne qu'une envie :  revoir une nouvelle fois l'oeuvre original.

 

 

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Commentaires
T
@ Olafsson<br /> <br /> <br /> <br /> Sur la forme, je suis d'accord, faire un remake peut paraitre une entreprise paresseuse et mercantile. Mais, tout dépends de l'option choisit pour ce remake. Pour ma part, je trouve que certains remakes sont très bon et parfois même meilleur que l'original. Des fois, les 2 films n'ont également rien à voir, comme pour La Mouche, justement, remake du film La Mouche Noire. Mais, de manière général, je suis toujours intéressé par la manière dont une histoire déjà raconté peut être interprété différemment.
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A
@ Olaffson<br /> <br /> <br /> <br /> Un remake sert surtout à se faire de l'argent sur un titre déjà connu et parfois, le remake s'avère plus réussi que le film original. A ce titre, je peux te citer Scarface, La Mouche ou encore Les Nerfs A Vifs, qui sont des remakes qui ont eut le mérite d'effacer des mémoires les œuvres originales.
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A
@ Olaffson <br /> <br /> <br /> <br /> Honnêtement, je n'ai pas revu le remake depuis sa sortie au cinéma, mais, j'ai le souvenir d'un film pas franchement mémorable et loin de faire de l'ombre au film de Tobe Hooper. J'aime bien aussi les deux suites du film original, même si elles ne sont pas essentiels.
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O
Moi aussi je préfère le film original de 1982, par rapport au remake pas mal mais un peu different.
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T
@ Vince12<br /> <br /> <br /> <br /> le Poltergeist version Hooper à influencé de nombreux long métrages par la suite. The Ring en fait partie, mais, pas uniquement le film de Nakata. Quant au remake, son visionnage n'est vraiment pas essentiel.
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