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4 octobre 2015

INVASION ALIEN (Almost Human/Ultimate Limit)

almosthuman1Lorsqu'un jeune réalisateur fan du genre se met en tète de signer son premier film, le résultat peut être parfois effroyablement mauvais, mais, donner également de bonnes surprises, dans certains cas, même si le résultat demeure inévitablement imparfait.

Diffusé lors du dernier Festival de Gerardmer, puis, sortit en douce il y a quelques mois en format recadré (le film à été tourné en scope et se retrouve en 1.85, ce qui donne des scènes ou les visages en arrière plan se retrouvent coupé en deux), Almost Human, réalisé par Joe Begos, fait partie de ces premiers long métrage ou transpirent l'amour du genre, malgré un manque cruel de moyen et un scénario copié sur d'autres oeuvre antérieurs, comme XTro, The Thing ou Body Snatchers d'Abel Ferrara.

L'histoire se déroule dans une petite ville du Maine, et commence par une belle soirée ou Seth déboule subitement chez Mark, un de ses amis et lui explique avoir vu disparaître une troisième personne dans une lumière bleue. Peu de temps après, Mark disparaît également de la même manière sous les yeux effaré de la compagne de ce dernier et devant la stupeur de Seth.

Deux ans plus tard, l'homme ne s'est pas remit de cette évènement et continue à ètre suivit par un psychiatre. Mais, des cauchemars à répétitions et une série de meurtres vont progressivement lui faire penser que Mark est de retour. Pourtant, Seth est loin d'imaginer à quel point son ancien camarade à changé.

 Je ne vais pas prétendre qu'Almost Human est un grand film, ça reste une oeuvre fauché et bourré de défauts, notamment des comédiens inconnus qui jouent mal et des effets spéciaux bricolé à l'arrache, éléments qui peut faire sourire, notamment au dernier festival de Gerardmer ou une scène voyant Mark tenter de mettre enceinte son ancienne compagne façon alien à faire rire plusieurs spectateurs.

Pourtant, le long métrage de Joe Bégos est également une oeuvre généreuse cherchant à offrir le minimum au spectateur, car, il faut préciser que le film est bien rythmé, souvent gore (surtout dans la partie ou Mark revient sur Terre et se la joue Jason Voorhees en commençant à massacrer sauvagement tout le monde), agrémenté d'une bande son certes minimaliste, mais, efficace, et finalement assez fun.

Au final, on pourra toujours reprocher, à raison, à Joe Begos de ne jamais chercher à innover (l'ensemble reste, encore une fois, très, voir, trop, classique), mais, le réalisateur a le mérite de nous offrir une oeuvre humble, qui fleure bon le cinéma d'horreur à l'ancienne et qui demeure, de ce fait, un bon petit plaisir coupable.  

On continue dans le thème des invasions alien avec une autre oeuvre, sortit également directement dans les bacs, mais, en 2003, Ultimate Limit. Son réalisateur, Chuck Bowman, vient de la télé et ça se voit. L'homme qui a notamment bossé sur des séries comme Le Flic De Shangaï ou Le Caméléon signe, tout comme Joe Bégos, sa première réalisation. Il renouvellera d'ailleurs l'experience quatre ans plus tard avec une histoire de sorcellerie sortit chez nous sous le titre Le Repaire Des Ténèbres.

Ultimate Limit s'apparente beaucoup plus à un téléfilm de fin d'après midi diffusé sur la TNT qu'a une véritable oeuvre de cinéma. D'ailleurs, Chuck Bowman choisit d'offrir les rôles principaux à deux acteurs du petits écrans, Nicholas Lea, qu'on a pu voir dans Sliders ou X Files, et Jamie Luner, qui restera dans ma mémoire de petit pervers comme la femme qui passait beaucoup de temps à se ballader à poil dans la série des années 90, Melrose Place.

L'histoire commence lors d'une mission spatiale qui tourne mal quand un seul des trois pilotes de la navette revient en vie. Immédiatement chargé de l'affaire, le docteur Jérome Horne, que tout le monde surnomme Geronimo, commence les investigations et va aller de surprises en surprises. Lorsqu'il découvre que des particules extraterrestres ont contaminé le pilote et provoque des mutations sur le corps de l'astronaute, il s'adjoint les services de Savanah Bailey, experte dans ce genre de domaine. Pendant que l'homme et la femme tente de comprendre ce qui se passe, une nuée d'insectes transforment plusieurs personnes.

Vous avez bien lu, le concept d'Ultimate Limit n'est autre qu'une contamination d'humains par des moustiques venues d'ailleurs. Sans doute conscient du potentiel quelque peu absurde de son scénario, Chuck Bowman décide de ne pas trop en faire. Pas de gore, et juste ce qu'il faut de rythme, ce qui donne un honnête produit qui se regarde sans ennui, et dans lequel on retiendra surtout l'histoire de ce pauvre bougre sans éclat qui subit inlassablement les moqueries de sa femme et les méchanceté de la soeur de cette dernière, jusqu'au jour ou il est transformé.

Ultimate Limit demeure un spectacle bien joué, plutôt bien foutu, mais, vite consommable. Étant un grand amateur de ce genre de produit, ça reste un petit plaisir coupable.   

 

 

  

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